Un Noël sans embûche à Brignoles

Et heureusement d’ailleurs !
Suite aux nombreuses chutes de neige qui avaient paralysé le Var au début du mois, notre match fût reporté ce samedi 23 décembre, veille de Noël… Il fallait avoir envie de faire autant de kilomètres à cette date mais l’amour du jeu n’est-ce pas hein ho hé ? Alors voilà… Nous sommes partis à Brignoles à 7 puisque Camille était toujours blessée et Maïssa absente.
De leur côté, les varoises, échaudées par la vindicative rencontre précédente orchestrée par le Cavigal, qui avait essayé de leur passer 100 points, avaient difficilement réuni 6 joueuses motivées. Elles se présentaient tardivement, laissant l’inquiétude monter chez nos filles qui redoutaient le forfait de dernière minute. Les brignolaises étaient persuadées de se faire encore chahuter mais ce n’était pas dans les intentions de Geoffrey.
Il faut dire qu’en termes de défaites, Brignoles, c’est un peu le Benoît Hamon de notre championnat. 9 matchs, 9 défaites, était-il nécessaire d’en faire une victime expiatoire en cette période de fête ?
Certainement pas…

Geoffrey allait lancer sur le terrain Zoé, Chiara, Thiziri, Yvonne et Hayam.
Les filles étaient en confiance, et bien en jambes, et ce malgré l’heure du match, 12h30, une heure où, généralement, les estomacs se font entendre. Un démarrage en trombe qui allait sûrement sceller le sort du match puisque rapidement, nous menions 15-2. Un peu de déconcentration, un peu de facilité, mais la période s’achevait tout de même sur le score de 19 à 6 en notre faveur.

Le deuxième quart-temps allait être un peu plus heurté, décousu. Suffisant ?
Si quelques sourires fleurissaient ça et là sur le visage des filles, les brignolaises n’en avaient cure et jouaient leur jeu avec leurs moyens. Les rotations régulières de notre effectif n’offraient pas foncièrement de répit à nos adversaires, mais du temps de jeu réparti entre toutes les joueuses.
L’arbitrage était difficile du fait que seul un officiel était présent, merci à lui d’être venu ce 23 décembre. Mais les coups pleuvaient, et n’étaient pas sifflés comme ils auraient dû, et ce des deux côtés du terrain. Cela agaçait les protagonistes sur le terrain et faisait déjouer nos minimes. L’important n’était pas un quelconque impérialisme sur le terrain mais il fallait remettre de l’ordre dans la maison, car c’est grâce à un miraculeux tir longue distance de Zoé que l’Eveil remportait ce quart-temps 12 à 10. Score à la mi-temps 31-16.

Le reste de la deuxième mi-temps allait ressembler à de la gestion pour ne blesser personne, le Père Noël n’aurait pas eu dans sa hotte de genou ou de cheville de rechange à offrir !
Ainsi le troisième quart-temps était gagné 14 à 8 par l’Eveil qui continuait de faire tourner au mieux ses 7 joueuses. Le quatrième épisode allait avoir pour évènements particuliers la sortie de Thileli pour sa cinquième faute et celle de Hayam, qui chutait lourdement sur son épaule.
Les filles finissaient la partie à 5 et remportaient le dernier acte 9 à 4 ainsi que le match 54 à 28.

Rien à signaler, tout le monde avait déjà la tête aux vacances, à la neige, au ski, aux cadeaux !
Brignoles nous offraient en avant-goût un délicieux goûter et des roulés particulièrement savoureux !
De mon côté, je souhaitais leur offrir quelques photos de leurs filles en action, il y en aura ainsi un peu plus de nos adversaires dans le diaporama ci-dessous pour les remercier de leur accueil.

Voilà. J’aurais pu souhaiter de bonnes fêtes à tout le monde, mais à l’heure où j’écris ces lignes, nous avons déjà changé d’année. Ainsi il convient de vous souhaiter tout le meilleur pour 2018. Pour ma part, si l’année s’est bien terminée sur le plan personnel, elle a été marquée par 3 évènements de nature à noircir le tableau…

Tout d’abord une partie de ma jeunesse s’en est allée avec la disparition d’un ami du Blog de Zette, et d’un personnage que j’ai aussi tant de fois encouragé à la télévision… Je me rappelle avoir été debout sur mon canapé quand, en 1993, il arrachait le ballon des mains du grand Tony Kukoc pour sécuriser la victoire de Limoges et ce titre d’Euroligue… Quelle folie…
Revenu au cercle Saint Pierre pour rebâtir une forteresse sur les ruines d’un passé prestigieux… Repartir de rien pour gagner, encore, et devenir un Président double champion de France.
Je m’irritais souvent de constater le jeu perfide des réseaux sociaux, toujours le même, quand des anonymes assènent une critique acerbe, peu argumentée, pendant que lui faisait, investissait, poussait, portait… Le fait d’avoir le même âge me pousse à une réflexion inévitablement plus profonde sur ce que la vie réserve à chacun d’entre nous mais c’est ainsi… J’espère que la famille de Frédéric Forte trouvera la force de surmonter cette tragique disparition.

Puis dans le monde des personnalités, nous perdions celle dont le patronyme a toujours évoqué une rencontre de rugby aux amateurs de sport… Nous aurions voulu lui faire une déclaration, lui susurrer quelques mots d’amour, mais France Gall est parti, aussi discrètement qu’elle aura pu géré sa vie ces 20 dernières années…

Enfin, il y a eu Thierry, le papa de la douce et toujours souriante Marine…
Je ne sais pas quoi dire tellement cette annonce fût brutale, violente, et combien il est difficile d’apporter son réconfort dans des instants si tragiques… Cet été avait déjà été marqué par une terrible nouvelle concernant mon assistante de toujours, ce ne fût décidément pas une bonne cuvée ce 2017… Alors forcément, en cet instant, j’ai une immense et tendre pensée pour elle, pour lui, et je l’embrasse bien fort… Force et courage… Paix à sa belle âme…

Malgré cette conclusion plutôt morose, je souhaite profiter du moment pour vous réitérer mes meilleurs vœux pour 2018 à toutes et tous, et de rappeler à ceux qui l’oublieraient que la vie est fragile et qu’il faut la chérir autant que la respecter. On pense souvent adresser des poncifs en souhaitant une bonne santé aux personnes qui nous entourent, mais ce n’est jamais un vain mot, Ava pourrait elle aussi en témoigner si elle en avait l’occasion et si elle avait le vocabulaire adéquat !

Bref ce que je souhaite, c’est essayer de continuer à prodiguer le plus de positivisme possible. Au travers de ce Blog mais surtout auprès de ceux qui m’entourent et m’accompagnent. Que personne n’oublie que malgré tout le sérieux que nous mettons à entourer nos filles, le basket reste un sport, un jeu, profitons de la vie et de ce qu’elle nous offre, et savourons ce qu’elle est.

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