On a enfin croqué le DUC

En ce samedi 5 novembre, nous entamions le premier de nos déplacements dans le Var. Et pas n’importe où, non, puisque nous allions défier le club de Draguignan, retranché dans sa forteresse de Nasarre. Cette partie allait se dérouler en l’absence d’Inès, toujours lourdement handicapée par sa grosse entorse contractée contre Saint-Laurent du Var, Thileli et Thiziri qui devaient avoir une compétition de karaté, ainsi qu’Yvonne. Pour compenser ces absences, Michel faisait appel aux jumelles Hana et Hayam.

Nous avions aussi le plaisir d’accueillir dans le rang des supporters niçois quelques vieilles connaissances locales varoises. En effet, c’est tout en discrétion furtive que vinrent s’asseoir Delphine et Sylvain, le grand cheminot que l’on peut blâmer à l’envie !

L’entrée dans la salle allait donner le ton puisque les U13 du Cavigal terminaient leur match dans une ambiance particulièrement chaude. Les varoises venaient de prendre un avantage décisif dans la partie, les niçoises terminaient à 4 sur le terrain, et les cris fusaient de toutes parts. La pression pouvait donc s’installer allègrement dans la tête de nos filles.

Au tour donc de nos U15 d’entrer en scène sous le regard de la gigantesque Lola Bunny en bord de terrain.
Restait la question rituelle de l’arbitrage, et les officiers du jour allaient être deux, d’âges différents, mais d’égales sonorités aux sifflets. Le premier quart-temps, la première mi-temps devrais-je dire, se déroulait sur un rythme assez élevé et ponctué de jolies phases de jeu. Il y avait une alternance de situations qui donnaient des résultats différents et une disposition tactique à géométrie variable.

L’esprit perfectionniste, pour ne pas dire tatillon, du corps arbitral (je pense en particulier à ces remises en jeu faites avec le pied qui marchait sur la ligne pour environ un micron et qui étaient immédiatement sanctionnées) permettaient aux jeunes varoises de revenir au score à -5 quand une poignée de minutes plus tôt elles étaient à -16. Mais le basket est ainsi, son incertitude a prouvé tant de fois combien rien n’était joué d’avance… Malgré cela, nous atteignions la mi-temps avec 7 points d’avance sur le score de 30 à 23.

La deuxième mi-temps allait être plus compliquée. Encore une fois, il faut rappeler que le changement de format de chaque période revêt une dimension physique importante pour les filles dont c’est la première année en minimes. Ce coup de fatigue, nos adversaires allaient le ressentir plus que les nôtres puisqu’elles n’étaient que 7 sur la feuille de match, de quoi tirer un peu plus la langue que nos joueuses. Autre paramètre à garder à l’esprit, les fautes qui handicapaient les joueuses. 21 fautes contre l’Eveil, 14 fautes pour les joueuses du DUC. Heureusement que les varoises faisaient preuve d’une certaine maladresse aux lancers-francs.

L’écart se creusait irrémédiablement et le match se terminait sur le score de 66-46 en faveur de notre équipe. Il aurait pu être plus lourd, mais était-ce vraiment important ?
Au moins tout le monde avait pu jouer et trouver de la place sur le terrain. Une victoire d’équipe qui nous relançait avant d’aller affronter les Antiboises le week-end prochain.

Il est important de garder ces valeurs collectives pour impliquer tout le monde, pour fluidifier le jeu, et fatiguer nos adversaires, tout en donnant à chacune une place bien spécifique dans les rotations. Ce faisant, notre équipe peut avancer solidement, avoir confiance en son jeu et ses composantes, et livrer des prestations intéressantes comme celle de ce jour, victoire que, personnellement, je vais savourer puisque c’est ma première à la salle Nasarre !

Voici quelques souvenirs de la partie.

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