Coach Asquin, le galantin de cette Saint Valentin

Le 14 Février n’est-elle pas une date magnifique ? Ne nimbe-t-elle pas du rose de Piaf les amoureux qui, en ces temps troublés de Covid, ne peuvent s’embrasser qu’à distance et masqués ?

Heureusement, dans cette société malade, les jeunes surnagent grâce au fléaux réseaux sociaux mais s’il était encore vivant, Jacques Brel aurait-il chanté « Ne me twitte pas » ?

Février, c’est aussi le temps des corsos, des festivités, des carnavals, comme au Brésil, pays où le Carnaval est roi, seul moment de l’année là-bas qui consiste à secouer ses miches comme une salade qu’on égoutte, les trois-quarts du costume de la personne étant à l’intérieur des dites fesses, pour le récupérer ensuite, il faut avoir dans sa famille un spéléologue.

Et puis Février, c’est aussi le début des vacances d’hiver, qui nous sont aussi confisquées, donc pas de ski, et pourtant, les stations regorgent de neige, cette substance blanche qui rappelle Frédéric Beigbeder et Jean-Luc Delarue.

Donc pas d’échanges amoureux, pas de carnaval, pas de ski, et depuis combien de temps sommes-nous aussi privés de sport ? Je sais que tout le monde n’a pas forcément la même addiction au sport. Faire du sport, ou plus précisément se mettre au sport, pour la plupart des gens, c’est commencer tranquillou à se taper 4 abdos dans sa chambre, 6 mois plus tard, c’est se retrouver en leggin moule-burnes avec sur la tête un bandeau anti-transpiration fluo à courir autour d’un lac puis, un jour, c’est se voir en reflet dans l’eau de ce lac et se nouer une grosse roche autour de la taille avant de sauter à la flotte en hurlant « dire que je me suis foutu du look d’Eddy de Pretto » !

Mais la vérité pour nous et nos filles, c’est que le basket, les entraînements, les matches, les déplacements, les repas, tous les rituels divers qui entourent la pratique de notre sport nous manquent, terriblement, cruellement, éperdument…

Alors quelle joie ce dimanche de Saint Valentin, que l’on pourrait rebaptiser aisément la Saint Asquin, de voir les U18 du MBA se regrouper autour de leur entraîneur pour retrouver le chemin du terrain.

Un terrain certes difficile, en béton, et dans une température que l’on peut qualifier de rigoureuse, mais punaise, du basket ! Du sport, pouvait-il en être autrement en cette journée d’anniversaire d’Angel Di Maria, d’Edinson Cavani et de Mamadou Sakho ? Et du décès de Marco Pantani…

Durant près de 2 heures, elles ont pu regoûter aux joies du ballon, aux fondamentaux, aux dribbles et tirs, ressentir la sollicitation de leurs muscles, un régal.

Mahé et Zoé ont fait du rab, une heure de plus, avec quelques exercices, de ceux du temps d’avant ! Je vous en glisse quelques images en musique.

Après 3 heures de sport, la fatigue était là, elles étaient un peu usées comme un paillasson mais dont l’inscription « Bienvenue » serait toujours apparente. Mais le sourire aux lèvres, le plaisir d’avoir pu faire du collectif, nos jeunes doivent retrouver l’équilibre primordial que leur procure le basket… C’est vraiment vital.

Merci à Didier d’avoir pu organiser ce retour à la vie, et à bientôt la session suivante ? En attendant, voilà quelques souvenirs du travail de notre duo de NF3.

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