Un Monaco épicé façon Tabasco
C’est un 9 mars 1979, il y a pile 40 ans, que Gloria Gaynor sortait son hit absolu « I will survive », qui allait devenir l’hymne de l’Equipe de France de Football Championne du Monde en 1998, mais aussi celui des U18 de L’Eveil version 2019.
En effet, c’est avec un effectif décimé que nous allions nous présenter au Gymnase Scolaire pour affronter la toujours combattive équipe de l’AS Monaco ce samedi.
Si Romane retrouvait peu à peu le chemin du terrain après une très longue blessure au genou, nous allions devoir nous passer de Chiara, en train de rétablir sa clavicule, et de Maïssa, partie célébrer un mariage. C’est donc à 6 que nos cadettes allaient devoir faire face, et survivre, donc.
Geoffrey dédiait ses 2 dernières semaines à tenter de trouver des solutions au sein du club, et obtenir l’aide de joueuses de l’équipe 2. Ces négociations allaient se révéler très compliquées mais finalement, nos joueuses allaient finir par enregistrer l’arrivée de Manon, bien décidée à prêter main forte à l’équipe Paca, qu’elle en soit ici chaleureusement remerciée.
Monaco de son côté n’avait pas le même problème, l’effectif était étoffé, et nos adversaires se présentaient avec 9 joueuses, dont une seule 2003, et profitaient du renfort de Célia Mebarki, la 3ème année qui s’entraîne et joue normalement avec les seniors monégasques.
Le décor ainsi planté, et les inquiétudes ainsi formulées, il allait falloir organiser l’équipe au mieux pour tenter de maîtriser un match rendu plus complexe encore par la fin houleuse du match aller, et éviter une Ode à Chuck Norris, qui fêtait ses 79 ans ce jour.
Il fallait repartir sur de nouvelles bases et effacer les ratés de ce match aller, être de nouveau vierge, telles ces dames de pays arriérés qui se font recoudre l’hymen par des gens qui, parfois, n’ont fait que des canevas à broder et donc se retrouvent avec, sur l’hymen, un caniche et des pétunias en points de croix, ce qui certes est suffisant pour sortir avec un homme de la génération d’Edouard Balladur mais après, il faut aimer l’ennui et faire avec l’idée que les seuls glands auxquels on aura accès se trouvent sur les mocassins de son partenaire.
Bref, l’intelligence des filles des 2 équipes allait bien aider les arbitres et la partie pouvait débuter sous la main ferme et l’œil expert d’Alberto, venu gentiment en renfort à la table de nos hôtes.
L’Eveil envoyait sur le terrain Zoé, Thiziri, Hana, Hayam et Amélie, tandis que Monaco optait pour Anna, Fanny, Cléo, Carla et Léa, ce doux prénom qui me rappelle un film d’Estelle Desanges, qui, comme le grand Chuck, célébrait son anniversaire ce même jour.
Comme très souvent, notre début de match était poussif et empreint de loupés.
Mais les jumelles parvenaient à se trouver pour ouvrir le score, suivies par un panier de Zoé pour mener 4-0. Clara Cornutello répliquait puis, à son tour, Thiziri marquait et le score était de 6-2 pour L’Eveil.
Le jeu avançait, avec une certaine fluidité, mais aussi pas mal de déchets malheureusement.
C’est une espèce de constante chez nos filles de ne pas performer immédiatement pour se mettre à l’abri malgré la bonne approche tactique et technique qu’elles opèrent.
Jusqu’à présent, telle qu’on la connaît, la jeune arbitre Imène Bouzdou menait le bal avec acuité et clairvoyance. Mais lors d’une pénétration de Zoé dans la raquette adverse, notre meneuse reçut une grosse faute totalement ignorée par sa collègue Mathilde, et ça faisait immédiatement rejaillir de vieux démons plutôt craints. Si elle avait vu ça, Christine Boutin se serait saisie de son crucifix et se serait mise à hurler « Arrière Satan ! ».
Geoffrey faisait appel à Manon et notre jeune renfort donnait toute son énergie en défense pour gratter un ballon, servir Hana, qui lui rendait la balle pour marquer son premier panier et porter le score à 10-5 en faveur de notre équipe.
Nos U18 tenaient malgré tout le match par le bon bout et devaient finir le quart-temps en bonne gestion. Sur la dernière possession, le coach criait à Hana de rester calme mais demander de gérer calmement une fin de période à ces filles c’est comme demander des astuces détox à Gérard Larcher, c’est une sorte d’impasse.
Perte de balle, contre-attaque, faute de Thiziri sur panier marqué, on l’emportait au bout du compte sur le score de 17 à 9, confortable, certes, mais ça aurait pu être une différence beaucoup plus importante. Est-ce que tout cela transpirait déjà d’une certaine fébrilité ? Peut-être, mais pas le temps d’y réfléchir, nous devions commencer la deuxième période.
Monaco allait inscrire le premier panier par Laura, mais la réponse d’Hana ne se faisait pas attendre.
Une action monégasque envoyait le ballon sur la tranche supérieure du panier mais le jeu n’était pas arrêté, et, sur la contre-attaque, Hana, coincée, se laissait aller au sol et tentait une passe en faisant rouler le ballon, une perte de balle programmée. Cette action était surréaliste, à tel point que même les personnels de l’Hôpital Sainte-Anne m’avouaient n’avoir jamais vu telle réaction auparavant.
Le match paraissait assez équilibré, et les filles courraient beaucoup, ce qui pouvait inquiéter en vue de la deuxième mi-temps à disputer.
Sur une interception, Amélie se lançait à l’assaut du panier adverse pour scorer et porter la marque à 25-15 pour les niçoises.
Sur l’attaque suivante, même configuration mais les asémistes décidaient de ne pas laisser aller Amélie au panier. Elle tombait lourdement au sol sur une faute sifflée à nos adversaires. La tête encore un peu cabossée, elle essuyait les petites étoiles qui lui barraient le regard pour inscrire un seul de ses 2 lancers.
Puis Zoé passait un amour de ballon à Hayam qui scorait mais, bousculée, elle retombait lourdement sur son coude qui allait bleuir très fortement et devenir très sensible au toucher.
Ce fût 2 grosses interventions douloureuses, mais il faut toujours relativiser et se dire qu’il y a des choses plus nocives ou nuisibles, comme les chansons des Kids United, le goût des choux de Bruxelles ou les gens qui utilisent l’expression « Au jour d’aujourd’hui ».
Manon continuait d’effectuer son harcèlement défensif mais nos joueuses n’en profitaient pas de l’autre côté du terrain.
Une nouvelle interception d’Amélie, puis une passe de Zoé à Manon permettaient de finir ce quart-temps sur le score de 19 à 17 et, à la mi-temps, L’Eveil menait de 10 points à 36-26.
La mi-temps tombait à point nommé pour permettre aux filles de récupérer de ce début de match.
Il faisait chaud dans cette salle, si chaud que tous les visages étaient trempés de sueur, comme à la fin des films de Marc Dorcel, sauf qu’il n’y avait pas les habituelles jeunes bulgares cette fois.
Comme d’habitude, les parties contre Monaco sont âprement disputées, les joueuses ne lâchent jamais rien et il y a toujours ces petits moments de frustration, de tension, d’enthousiasme qui nous font aimer le basket.
Le troisième quart-temps débutait par une improbable passe en louche de dos d’Hayam, qui perdait étonnamment le ballon, et offrait l’occasion à Monaco d’inscrire de nouveau le premier panier de la période.
Quelques actions intéressantes animaient le match qui, pourtant, restait au score dans une sorte de flottement tout juste brisé par la lourde chute d’Amélie.
Manon rentrait et déboulait hors de sa boîte pour attraper un délicat rebond offensif avec la même rage qu’E-P-O, le teckel de Christopher Froome, s’il s’était assis sur les seringues de son maître.
Amélie volait un ballon et provoquait une faute, pour inscrire un lancer-franc et maintenir le score à 41-32 pour nos cadettes.
La cocotte-minute montait lentement mais sûrement en pression et il fallait que les arbitres s’assurent de bien tenir les joueuses. Ainsi, partie au double-pas, Thilelli recevait une grosse faute non sanctionnée, démontrant que Mathilde Brouillard semblait s’y connaître autant en fautes flagrantes que Jean-Luc Petitrenaud en Chicken-Wings.
Alors qu’il restait 4 minutes à jouer, il n’y avait plus trop de mouvements. Une situation un peu frustrante mais compréhensible à ce moment du match. Le faible turnover de notre effectif éteignait peu à peu les velléités physiques de nos joueuses.
Il était nécessaire de garder le plus possible la balle, ce que certaines de nos cadettes ont du mal à intégrer. La fatigue fait perdre la lucidité, à l’image de cette action de Thilelli qui sautait derrière Fanny Voulfor pour tenter de la contrer, une action durant laquelle elle avait dû se prendre pour Teddy Riner mais dans le corps d’Elie Seimoun, et qui lui rapportait une délicate et pénalisante 4ème faute personnelle.
Avec ce lancer converti en plus du panier marqué, Monaco revenait à 42-37, laissant une certaine forme d’inquiétude s’installer dans l’esprit des niçoises.
Il fallait reprendre un peu d’air, ce que nos joueuses firent pour repousser les asémistes à 48-37.
Les échanges étaient plus vifs, plus tranchants, il y avait beaucoup de vie sur le terrain, un peu de folie, comme celle que pourrait avoir DSK sur la grille de départ d’un Grand Prix de F1, DSK, un pionnier puisqu’il avait 10 ans d’avance sur Harvey Weinstein. Pour une fois qu’un français est premier, il a fallu que ce soit ça…
Bref, pas vraiment d’évolution au score malgré cette débauche d’énergie et seuls quelques lancers-francs permettaient aux 2 équipes d’avancer.
Amélie de son côté continuait d’assurer ses tirs et la période s’achevait sur une victoire de Monaco 17-14 mais nos adversaires comptaient toujours 7 points de retard puisqu’elles étaient menées 50-43.
Une fois encore, l’adresse aux tirs n’était pas au rendez-vous lors de ces 10 minutes puisque nous affichions un peu reluisant 5/26.
Les filles avaient shooté de partout, on aurait dit des pistoleros tout droit sortis du Mexique, ce pays où on se retrouve à Cancun à suivre des personnes qui sniffent des drogues de synthèse dans la raie des fesses de prostituées grâce à l’œil de la caméra de Bernard de la Villardière bouclant son dernier numéro d’Enquête Exclusive.
L’entame du dernier quart-temps allait encore être tendu, la fatigue se faisait sentir, la volonté de Monaco à nous terrasser aussi. Il fallait donc faire preuve d’intelligence, de sang-froid et de maîtrise.
Monaco, tout comme lors des 2 périodes précédentes, inscrivait le premier panier du quart-temps par Léa Dubray, et se rapprochait donc à 5 points de notre équipe.
Thilelli était contrée, nos joueuses souffraient en défense, et Zoé mettait trop de négligence dans sa passe à une main. Monaco ne perdait pas l’occasion d’intercepter et marquer ce ballon pour revenir à 3 points (50-47). Puis à 1 points après un gros loupé aux lancers-francs de Thiziri (50-49), ça y est, c’était parti, les strings étaient tendus.
Monaco appliquait un gros pressing en défense et ça payait. Grâce à 2 lancers inscrits, Monaco passait devant pour la première fois du match à 51-50.
Zoé tentait de remettre du charbon dans la locomotive mais loupait son tir, gobait un rebond offensif, remontait, subissait une grosse faute qui n’était pas sifflée.
Dans la foulée, de retour en défense, Thilelli faisait un mouvement sanctionné par une faute, réelle, mais qui semblait injuste à notre jeune joueuse. Inutile de vous dire que la décision de Mlle Brouillard était accueillie par Thilelli d’une façon aussi populaire qu’un buisson d’orties chez les exhibitionnistes qui se cachent sans slip dans les fourrés. Parce qu’il faut préciser qu’il s’agissait de la 5ème et dernière faute de notre cadette qui rejoignait le banc pour regarder ses coéquipières se débrouiller seules. Au moment où Manon rentrait, Monaco nous faisait l’élégance de louper ces 2 lancers et de rester devant d’une courte tête.
Le chassé-croisé allait s’engager, jouant au passage avec les nerfs des spectateurs.
Zoé perdait un ballon, mais se rattrapait en défense pour marquer côté gauche malgré une étrange hésitation (+1) mais Monaco répliquait (-1) avant qu’Amélie ne refasse pencher la balance en notre faveur (+1 à 54-53).
Il restait alors 5 minutes à jouer, un temps impensable à gérer sans défibrillateur à proximité de la salle.
Geoffrey essayait de mettre de l’ordre dans la baraque et criait ses consignes. Il coachait en prenant toute la panoplie de Gregg Popovich, on aurait dit la meilleure imitation de Didier Gustin.
Hana subissait une nouvelle faute non sanctionnée et les changements intervenaient.
L’Eveil remplaçait Manon par Hayam tandis que Monaco perdait Anna Torterolo qui venait de commettre sa 5ème faute sur Zoé.
Un tir trop rapide d’Hana échouait et Monaco en profitait pour accroître son avance et menait maintenant 57-54.
Avec à ce stade 3 points de retard, il allait être nécessaire de rester aussi calme que Doc Gynéco quand il vient de finir ses courses rue La Chapelle.
Zoé grattait un peu de ce retard, mais Léa repoussait cette initiative avec son tir (59-56).
Zoé recevait un nouveau gros coup toujours non sifflé par l’arbitre en charge de cette zone brumeuse et, pendant sa contestation, Hayam arrachait le rebond et marquait pour ramener l’équipe à 1 point des monégasques.
Que c’était chaud avec Cléo qui enfonçait son coude dans la poitrine de Zoé, qui arrachait au sol le ballon dans ce qui ressemblait plus à du judo que du basket, ou Hana qui, pour la première fois sur ces 6 dernières années ne partait pas en dribble et perdait la balle pour faire une faute dans la seconde suivante.
Amélie arrachait une balle et la gagnait grâce à la flèche en notre faveur, Thiziri la perdait à cause de son pied à cheval sur la ligne du terrain puis elle était victime d’une charge de son adversaire qui la poussait hors des limites du terrain, ce qui donna une perte de balle au lieu d’une faute. Bref, il restait 1 minute et 30 secondes à jouer, c’était terrible, Monaco menait 59-58 et la situation était aussi tendue que les élastiques placés derrière les oreilles de Jane Fonda.
Hana interceptait un ballon, et lançait sa jumelle au panier. Hayam marquait son panier et obtenait une faute et un lancer qu’elle convertissait, L’Eveil repassait devant à 61-59, moment où Monaco prenait son temps mort.
Avec 110 secondes à jouer, il y avait l’approche conditionnelle mais pessimiste de Zoé qui pensait qu’avec un tir à 3 points, Monaco pouvait passer devant et fermer le match, une pensée immédiatement chassée par la vision positive et lucide de Manon qui rassurait ses coéquipières.
Thilelli, sur le banc depuis un long moment déjà, commençait à entamer de stress ses deuxièmes phalanges, les ongles et premières phalanges étant déjà consommées depuis quelques minutes.
Zoé gérait le temps grâce à ses dribbles et elle passait la balle à Thiziri.
En se retournant, elle prenait une terrible béquille de Fanny Voulfor et elle chutait au sol, une situation qui durait de très longues secondes. Ce sont des choses qui arrivent mais d’habitude, on voit plutôt ça en club hot, les soirs où il y a soirée menottes avec Maître Robert que, dans le milieu, on appelle la pince crocodile.
Telle Maximus, elle gardait son esprit gladiateur et voulait rester sur le terrain, ce qui était impossible, et la poussait d’ailleurs à rejoindre l’infirmerie déjà bien fournie de notre club.
Sur la remise en jeu, Hana, en rusé renard, passait la balle à Zoé qui prenait un joli tir extérieur en suspension qui rentrait et semblait sceller le sort de la rencontre puisqu’il restait 40 secondes à jouer et nos U18 menaient 63-59. Sur le coup, notre petite meneuse avait bien senti son affaire et avait décidé fermement de gagner cette partie. C’était Petit Corps Vénère, le Grand Corps Malade du basket. Mais ces dernières secondes restaient très pénibles à vivre et la possession changeait plusieurs fois de mains. Hana faisait une reprise de dribble et offrit une dernière chance à Monaco.
Il restait 6 secondes de jeu, il ne fallait pas voir Monaco rentrer un tir à 3 points avec une faute pour obtenir un lancer supplémentaire. Si cela semblait surréaliste, il fallait rester méfiant, ce sport est trop délirant et imprévisible pour croire que tout est fini avant le buzz final.
L’Eveil interceptait la balle mais la rendait aux asémistes dans la foulée. Avec 5 dixièmes de seconde à disputer, les jeux étaient faits. Monaco reportait le dernier quart-temps 16 à 13 mais avec un mental qui n’avait pas flanché dans les derniers instants, nos filles gagnaient le match 63 à 59.
Quel stress dans cette fin de partie ! La sueur coulait à grands flots sur les fronts de tout le monde, mais la partie était gagnée, au mental, dans la difficulté, la saveur en est fort agréable.
Une fois de plus, Monaco n’avait rien lâché et porté une agressivité de tous les instants pour tenter de renverser L’Eveil.
Dans ces hauts et ces bas, un constat est fait, l’AS Monaco se rapproche chaque match un peu plus d cette victoire qui semble les fuir.
Finalement, il convient de se concentrer sur le positif de cette partie, à savoir que même diminuées, les filles avaient su puiser dans leurs ressources pour trouver le mental de revenir de -3 à +4 dans les derniers instants, avec une attitude conquérante et une Zoé qui prenait ses responsabilités de patronne sur le dernier tir.
Normalement, dans de telles tensions finales, même Patrick Sébastien se retient de flatuler et nos joueuses eurent une bien meilleure approche de la gestion de leur peur, de leur stress.
Bien sûr, la partie aurait pu être plus rapidement pliée, l’écart aurait pu être plus grand s’il n’y avait pas eu autant de déchets aux tirs (27/88), mais les conditions étaient difficiles, et l’adversaire coriace.
L’Eveil emportait la première mi-temps de 10 points, et Monaco gagnait la deuxième de 6 points, voilà au bout du compte à quoi se résume ces parties endiablées et passionnantes.
A noter l’entrée très positive de Manon qui montrait que son intégration à l’équipe était une grande réussite, au contraire de celle d’un chef du Ku Klux Klan aux obsèques d’Aretha Franklyn.
C’était un chouette match au dénouement heureux pour nos joueuses, et avec une nouvelle synergie autour des survivantes.
La semaine prochaine, nous recevons Fréjus, le solide et invaincu leader de notre championnat, avec encore des difficultés d’effectif au vu de la blessure de Thiziri, mais nous serrerons les coudes, les vis, et nos cadettes feront du mieux qu’elles peuvent, comme à leur généreuse habitude.
Bonne semaine et je vous laisse avec les photos du match.