Trou d’air au Duc…

Pour ne pas dire l’inverse si je pense à un arbitre qui n’a pas manqué d’air… Je vous laisse infuser…

Bref, après les tristes évènements que nous connaissons tous, je dois avouer qu’il m’a d’abord fallu digérer l’essence même du titre de mon précédent article, puis retrouver un peu de motivation, aller de l’avant… La minute de recueillement en début de rencontre a fait du bien, la vie reprenait son cours sur tous les terrains de France et de Navarre.

D’ailleurs, c’est probablement en Navarre que les filles étaient restées durant ce premier quart-temps. Habituellement bien en jambes au coup d’envoi, je crois que sur ce match, les têtes étaient encore sur l’aire d’autoroute où nous avons passé un très agréable moment, enfants comme parents.

Mais Draguignan n’avait que faire de nos considérations et les varoises ont utilisé leurs armes habituelles. Ca joue bien au basket, ça truque bien aussi, ça frotte et frite, et ça siffle.

Malgré notre départ catastrophique, nous avons petit à petit comblé notre retard mais courir après le score épuise, et l’effet yoyo se fit sentir. Quand en plus les coups de sifflet sont des fautes dans un sens pour des entre-deux de l’autre, ça devient difficile d’envisager la victoire !

Peu importe finalement, l’important est d’apprendre et ce match est une belle leçon.

On a pu apprécier les efforts de toutes les filles, la défense de fer de Maïssa, l’engagement de Thilelli et Thiziri, la solidité d’Yvonne, la volonté d’Henola, les bonnes rentrées de nos 2004 Axelle et Emma qui ont contribué à l’effort collectif, et Zoé qui n’a plus qu’à utiliser sa vitesse pour contrer plus d’adversaires au shoot. C’était une belle base de travail, Joëlle aura apprécié, et il y a eu de belles choses malgré tout.
Un réveil qui laisse entrevoir de belles perspectives pour l’avenir ! La formation des joueuses passe aussi par ces phases, et ainsi de Padawan elles deviendront Jedï !

A confirmer, c’est ainsi qu’à son éveil, la Princesse pourra épouser le Duc !