Tranquillement contre Draguignan
Après la désillusion de notre dernier match contre les Laurentines, il fallait se ressaisir et renouer avec la victoire. La réception de Draguignan, que nous avions battu de 20 points au match aller, allait nous en offrir l’occasion, même si rien n’est jamais acquis d’avance.
Il fallait donc dès l’entame du match observer les consignes du coach ainsi que nos 10 adversaires du jour. De notre côté, Chiara reposait un genou douloureux et Kim était mise au repos. Nous enregistrions aussi le retour de Camille, après sa parenthèse de la sélection des Alpes-Maritimes.
Le départ fut donné, et les hostilités pouvaient débuter. Zoé et Inès se chargeaient de creuser l’écart et nous menions rapidement 11-3. On ne pouvait rêver meilleure entame de match, à l’exception des supporters varois. Cet avantage donnait place à des rotations, et ainsi le temps de jeu se répartissait correctement entre toutes les joueuses. Notre objectif de victoire se dessinait mais pourtant, Draguignan refaisait surface pour finir le quart-temps 11-10.
Tout au long du match, notre défense, pas forcément très agressive, était sanctionnée par les arbitres. Si parfois quelques errances étaient constatées, en particulier quand les arrières se laissaient dépasser, cela provoquait les fautes de nos intérieures obligées de les couvrir. Mais tout de même, le match se terminait 20 fautes à 5, un sacré écart en notre défaveur ! Cela dit, je ne demande aucune équité sur le nombre de fautes, seulement sur la nature de celles-ci. Il peut être normal d’avoir une équipe qui commet plus de fautes que l’autre, mais j’ai rarement vu un match entier se terminer avec seulement 5 fautes collectives pour une équipe. Mais je m’égare, retour au terrain.
Lors de la deuxième période, et tout comme lors de la troisième, les filles firent bien le boulot et Zoé distillait des quantités de passes à toute l’équipe pour accélérer le jeu et faire marquer tout le monde. C’était assez agréable à regarder de l’extérieur, et l’écart se creusait inexorablement. 18-8 et 12-4, nous étions à +19 points au moment du quatrième quart-temps.
Durant ce dernier acte, Zoé allait sortir se reposer. Dans le même temps, nous devions faire face à une légère pénurie de points et du côté varois, c’est la numéro 11 qui se chargeait de recoller les lambeaux de son équipe… J’ai envie de l’écrire, cette 11, C’est Lou qu’on la nommait. Un plaisir savoureux quand on sait que le nom de notre salle est Guillaume Apollinaire !
Néanmoins, nous perdions ce dernier quart-temps 8-7 mais nous empochions le gain du match 48-30, ça fait du bien.
La fin de championnat s’annonce ébouriffante puisque nous devons aller à Antibes, recevoir le Cavigal et aller à Sanary, la jeune équipe varoise qui vient de défaire le Cavigal dans sa salle.
L’opération playoffs est lancée, ça va donner ! Et comme d’habitude, quelques souvenirs du jour…