Rock’n’Roll à Brignoles
Après l’épique combat mené contre Toulon, nous repartions en terres varoises pour y affronter une autre entente, celle de Brignoles-St Maximin.
L’adversaire, bien que plus modeste, n’allait tout de même pas nous laisser prendre possession des lieux et avait décidé de nous compliquer la tâche… Pour ce match, une fois encore, Inès était en rééducation et Aya mise au repos.
Ce match devait nous permettre de réciter quelques gammes et mettre en place certaines phases de jeu, il allait en être autrement. En effet, nos adversaires allaient limiter la casse et nous imposer une vieille défense de zone bien pénible, repliée sur un petit périmètre, histoire de forcer les shoots extérieurs et glaner des rebonds. Si cette partie n’avait rien de passionnant, elle proposait néanmoins un challenge à nos filles, étrangement engluées dans cette zone et incapables de s’en dépêtrer avec vitesse en contre-attaque. Le score du premier quart-temps laissait d’ailleurs un peu la bouche sèche à tout le monde puisque nous étions menés de 2 points à 11-9.
Bon, rien d’alarmant me direz-vous, oui… Mais quand même ! Le réveil allait sonner, et la mélodie dudit appareil s’apparentait plutôt à un appeau spécial « fête des vendanges » ! Oui, nos épicuriens voisins de Vidauban faisaient leur entrée et leurs voix tonitruantes allaient réveiller un peu tout ce beau monde. Sans être vraiment sereines, les filles passaient ainsi un 12-6 et rejoignaient les vestiaires à la pause avec un tout petit matelas de 4 points d’avance. Au moins la tendance avait été inversée et ce score évitait aux filles de ruminer négativement dans le cas où elles auraient été menées.
La reprise allait confirmer la tendance, même si la ligne Maginot était de nouveau en place chez les varoises. Par à-coups, comme des vagues irraisonnées se brisant sur le rocher Brignolais, nos filles venaient sans cesse sur le panier varois et creusaient petit à petit l’écart. Elles trouvaient enfin des accélérations qui leur permettaient de conclure leurs actions. 13-7 dans le troisième quart-temps, et enfin 18-7 dans la dernière période, le score final de 52-31 en notre faveur reflétait toutefois bien l’écart entre les deux équipes du jour.
Gâteaux, crèpes, papillottes et autres plaisirs sucrés venaient clôturer cette session de basket un peu rock’n’roll, mais voilà une illustration parfaite de ce sport, savoir s’adapter, contourner, répondre au problème posé. Elles ont réussi leur journée, nous allions pouvoir sereinement penser à la prochaine étape de notre mois de décembre : le match contre Toulon pour l’Interligue.
En attendant, voilà quelques clichés du match du jour.