Draguignan – Le 14 Février 2015 – Défaite 42 à 38
Cette journée s’annonçait sous les meilleurs auspices. En effet, les filles devaient avoir le cœur gros pour au moins 2 raisons !
1/ nous allions affronter la seule équipe que nous avions battue au match aller ;
2/ cette Saint Valentin devait leur donner les ailes nécessaires pour survoler ce match.
Et bien encore des espoirs déçus… Et pourtant…
Quand on perd de 4 points, chaque phase de jeu revêt une importance capitale.
Mais… Ce match débutait pour Zoé par un copieux vomito qui sera probablement sa seule contribution et présence en terre varoise.
Le reste de son (non) match mériterait de présenter des excuses.
Cet acte de contrition fait, il faut reconnaître que nos filles sont (encore) passées à côté.
Marine avait décidé d’organiser un échauffement plus dense et intense pour faire monter les filles en pression et les mettre dans les meilleures dispositions.
Ce qui devait finalement fonctionner. Car si nous perdions le 1° Quart 10-6, nous survolions le 2° 19-6, ce qui nous donnait 9 points d’avance à la mi-temps.
Alors que d’habitude nous rations notre première mi-temps pour mieux jouer en deuxième, c’est une espèce de gloubi-boulga de basket que nos filles allaient dérouler…
Peut-être les efforts conjugués de l’échauffement et de la première mi-temps avaient entamé les ressources de nos joueuses ? Peut-être… Mais… Enfin… En face, la meneuse sortait sur entorse de la cheville, leur pivot ne pouvait pas tenir le rythme du match, percluse de douleurs aux jambes, et le 5 de Draguignan faisait plutôt peine à voir…
Chez nous, de mauvais choix en attaque, des shoots précipités et une défense qui manquait d’agressivité contribuaient à notre chute lente, mais certaine…
En cette jour de Saint Valentin, c’est Draguignan qui montrait du cœur à l’ouvrage.
Malgré la combativité jamais démentie de Sannya et Giulia, cela ne suffisait pas et leurs sorties pour 5 fautes devenaient inéluctables.
Ce que je me refuse à généralement faire, c’est critiquer l’arbitrage. Mais force est de constater que cet arbitre, seul puisque la ligue avait « oublié » d’envoyer le réglementaire deuxième arbitre, se prenait les pinceaux sur beaucoup de décisions. Mais les conséquences furent lourdes, puisque sans nos 2 gladiatrices du jour, nous finissions frustrés…
Déjà à l’aller, nous avions dû finir le match sans Giulia et Romane, éliminées dès le 3° Quart-Temps…
J’aurais aimé pouvoir donner plus de voix mais entre les photos et les stats à prendre, je ne savais pas comment faire !
Malgré cette « sodomie arbitrale » (terme emprunté à Monsieur Boudjelal qui défendait son Racing Club de Toulon), nous aurions pu plier ce match à maintes reprises.
Si nous ne perdions plus nos 50 ballons habituels par match (nous en avons perdu que 31), nous avons arrosé copieusement le cercle comme Zoé le parking de la salle locale.
76 shoots tentés, on est sur des bases plus élevées que celles des professionnelles ! Problème, nous n’avons converti que 18 de ces tirs…
Mais le pire, le pire, c’est ce famélique 9% de réussite aux Lancers-Francs, un bon vieux 1 sur 11, il n’est pas besoin d’aller chercher plus loin les origines de cette défaite.
Nous étions en droit de croire à la victoire des filles ce samedi, malgré le match hésitant de certaines, et l’abandon d’autres… Si près d’une victoire qui nous tendait les bras, la déception est grande… Il nous reste donc encore quelques étapes dans notre marathon de cette année.
Si Toulon me semble intouchable, ainsi que Carqueiranne, pourtant pas exceptionnel lors de notre déplacement, il nous reste aussi La Seyne, et une revanche contre Saint Laurent, 2 matches largement à notre portée.
Il faut que les filles sortent la tête haute de cette saison vraiment rude…
Parfois le doute s’installe…
Enfin, La Saint Valentin est passée, nos petits anges sont rentrés, les arcs sont remisés… Une pause pendant les vacances fera du bien et on oubliera les défaites pour mieux aller de l’avant à la rentrée ! Keep positive !