Brignoles nous cambriole
Et voilà, après le dernier derby monégasque, nous avions eu une journée d’exemption du fait de la composition de notre poule. Après 15 jours de repos donc, la rencontre face à Brignoles se profilait mais nous ne savions pas encore dans quelles conditions nous allions la disputer… En effet, la dernière semaine d’entraînement avait été marquée par de nombreuses absences et blessures, dont celle de Zoé qui soignait une tendinopathie à son adducteur gauche. Elle devait d’ailleurs reprendre l’entraînement le lundi suivant ce match. Un match qui se déroulerait sans ouragan particulier pour les jeunes monégasques puisqu’en ce 1er février, la Princesse Stéphanie célébrait ses 55 printemps.
Maylïs, Clara et Janna manqueraient à l’appel, le problème d’effectif était réel et à s’arracher les cheveux. Oui, je sais, moi qui fais des blagues sur les cheveux c’est comme si Gad Elmaleh parlait de ce plaisir solitaire qu’est l’écriture.
Après une dernière visite chez le médecin, ce dernier accordait sa permission à Zoé de venir faire le nombre pour ce match, mais avec un maximum de 15 minutes de jeu imparti, pour ne pas retirer sur son adducteur et ne pas compromettre non plus le soin de son anémie.
Bref, les filles étaient 8, ou plutôt 7,5, pour se rendre à la salle Raynouard qui se trouvait dans une zone aussi secrète que le siège du parti « Les Patriotes » de Florian Philippot.
Nous étions accueillis par le bon David Tranchant, en train d’aiguiser ses couteaux en voyant notre effectif réduit se diriger vers les vestiaires pour se changer.
Les 10 varoises s’échauffaient sérieusement. Elles étaient prêtes à en découdre et à nous montrer l’étendue de leur force collective après plusieurs années passées ensemble à travailler.
Pour débuter la rencontre, Franklin composait son cinq avec Léana, Chiara, Romane, Eunice et Tinane, nommée capitaine pour l’occasion.
Dès le début du match, nous allions assister à 2 faits qui allaient donner la mesure de ce que serait la rencontre. Tout d’abord la présence aérienne de Lorena et de ses 2m47, à genoux, qui allait prendre le gain de l’entre-deux, puis la qualité de l’arbitrage que nous essayerons de ne pas juger trop violemment après 40 secondes de jeu. Cela dit, dans ce court extrait, vous jugerez par vous-même le « marché » sifflé à notre Chiara contre celui non sifflé à la jeune Gaëlle Tranchant.
Évidemment, en ce jour anniversaire des 68 ans de Jean Roucas, on imagine que c’était un hommage déguisé à l’humoriste du Bébête Show… Si la surprise était de taille, il ne fallait surtout pas s’appesantir car, après tout, avec tout le temps qu’il restait, on n’en avait rien à faire, au moins autant que Carla Bruni de choper des places pour le HellFest.
Sur une passe de Chiara, Léana ouvrait le score par un tir à 3 points.
Le pivot adverse égalisait d’un shoot similaire et, à 3 partout, le match était lancé.
Nos adversaires mirent en place une presse sur Eunice pour récupérer le ballon et marquer par leur jeune capitaine.
Nous enchaînions quelques maladresses mais Chiara parvenait à intercepter et marquer un panier, avant de délivrer une passe à Romane sur une contre-attaque durant laquelle le ballon ne toucha jamais le sol. Sur le repli défensif, Tinane commettait une faute et offrait à la jeune Anaïs Bader la possibilité de ramener son équipe à 7 partout.
Zoé était appelée par son coach pour rentrer dans la partie, elle avait la langue déjà dehors, un truc encore plus rare qu’une vidéo où Fabrice Lucchini essayerait de garder le silence.
Brignoles menait 9-7 quand Zoé sortait de sa boîte pour intercepter la balle, faire une longue passe à Romane qui rentrait son panier avec la faute, lancer converti, et le Mba menait 10 à 9.
Les varoises commettaient une nouvelle faute sur Romane qui n’était pas sifflée et en profitaient sur la contre-attaque pour repasser devant à 11-10.
Maguette répondait par un shoot le long de la ligne de fond et nous redonnait l’avantage.
Zoé faisait marquer Chiara dans la raquette avant que Coline Pelepol ne rende la pareille, le score restait en notre faveur à 14-13 et on avait envie de se jeter dans la bataille autant que dans la bouche de Didier Deschamps depuis qu’il l’a refaite.
Sur la dernière possession, Zoé remontait la balle et subissait 3 fautes consécutives le long de la ligne de touche, sans qu’aucune ne soit sifflée, ce qui lui donnait un air aussi jouasse que Brigitte Bardot si, en Chine, on lui servait un beignet de Teckel alors qu’elle avait demandé des haricots.
Malgré tout, elle parvenait à trouver Chiara Ivaldi pour un panier sur le buzz.
Nous empochions le gain de ce premier quart-temps 16 à 13 avec un intéressant et appliqué 7/14 aux tirs. La partie s’engageait, il ne tenait qu’aux filles de maintenir le cap.
Et tout semblait se dérouler sans accroc, à l’image de cette interception et contre-attaque bonifiée de Chiara Ivaldi, puis de cette passe décisive de Léana vers Maguette ou encore ce contre et ce slalom de Chiara pour mener 22-15, moment où David Tranchant demandait un temps-mort.
Si nos hôtes marquaient leur panier, Zoé nous gratifiait d’une belle arabesque pour mener 24-17, elle était à cet instant plus mobile qu’un romanichel qui viendrait de s’acheter une nouvelle caravane. Et aux tirs, nous venions d’effectuer un parfait 4/4, ça sentait bon.
Chiara se voyait ensuite sanctionnée d’une faute, incontestable, sauf que celle-ci avait eu lieu loin du panier, dans une phase de dribble adverse, et pourtant, les arbitres offraient 2 lancers que la jeune Anaïs Bader convertissait.
Sur l’action suivante, Romane commençait sa coupe à travers la raquette et se voyait immédiatement sanctionnée d’une position de 3 secondes… une décision aussi populaire que le vomi dans le Rock.
Romane, énervée, contrait Lorena mais les brignolaises récupéraient la balle. Elles commettaient une reprise de dribble mais c’est Chiara qui recevait une faute à la place…
Romane captait le rebond défensif, passait la balle à Zoé, qui trouvait d’une longue passe précise les mains de Léana qui donnait 7 points d’avance à nos cadettes qui menaient alors 26-19, puis 28-19 sur une nouvelle passe décisive de Zoé vers Eunice.
Zoé allait encore s’illustrer sur la prise d’un rebond défensif puis d’une contre-attaque menée tambour battant, avant un gros coup de frein pour provoquer la faute de son adversaire qui était aussi désorientée que Christine & The Queens qui, depuis 4 ans, quand elle danse, donne l’impression d’avoir un problème de motricité.
Brignoles ne se laissait pas abattre et c’est sur un double-pas et une louche improbable que le pivot varois redonnait 2 points à son équipe, ce à quoi nos U18 répliquaient par une passe décisive de Zoé à nouveau vers Eunice. Nous avions maintenant 9 points d’avance à 30-21.
Lorena nous rejouait le coup de la louche de dos mais ça rentrait encore, une action qui pourrait convertir le plus enragé des athées. Romane contrait de nouveau le baobab varois puis Tinane faisait une passe décisive à Eunice qui avait de nouveau la main sûre et juste.
Zoé allait souffler un peu au moment où Léana commettait une faute qui redonnait 1 point aux brignolaises.
A cet instant, le rusé coach varois retentait sa presse pour récupérer des ballons, ce qui était le cas, mais ils n’étaient pas convertis par ses joueuses. Zoé revenait sur le terrain pour conclure en douceur le deuxième quart-temps sur une victoire 16 à 11. A la mi-temps, nos monégasques menaient 32-24.
Si les voyants étaient au vert, en particulier la précision de nos tirs (15/28), nous ne menions que de 8 points. La situation était aussi belle qu’un menton de Bogdanoff lustré à la peau de chamois par un bulgare à un feu rouge.
Mais on se rappelle que c’est un 1er février qu’en 2003, la navette Columbia explosait en plein vol, faisant 7 victimes, soit le nombre de filles valides dans notre équipe. Il fallait espérer ne rien voir là de prémonitoire mais il faut toujours respecter les signes, les signes… hmmm…
Pour la deuxième fois de la partie, Zoé interceptait le ballon, le passait à Romane qui marquait et obtenait une faute, pour marquer son lancer-franc. A leurs sourires respectifs, on sentait l’action rondement menée, et au score, nous menions maintenant de 11 points à 35-24.
Sur sa lancée, notre jeune meneuse provoquait une nouvelle faute avant d’être victime du syndrome d’Icare quand elle se brûlait les ailes au contact du pivot varois qui plaçait un contre autoritaire.
Et puis, tout d’un coup, allez savoir, on entendait grésiller les haut-parleurs de la salle Raynouard.
« Houston ? Houston ? On a un problème ! ».
Nos filles avaient un trou d’air qui permettait à nos adversaires de grignoter leur retard, que ce soit par des oublis défensifs, des pertes de balle, des mauvais choix de tirs en attaque, mais quoi qu’il en soit, nous encaissions un 8-0 et nous étions en train d’oublier tous les fondamentaux, comme André Boudou quand il avait oublié de déclarer les revenus de sa boîte de nuit. Bon, la boîte s’appelle « L’Amnésia », il n’a pris personne par surprise, il y avait des indices, même Sammy et Scooby-Doo auraient pu résoudre cette énigme.
Si Chiara et Tinane parvenaient l’une et l’autre à transformer un de leurs 2 lancers, Brignoles était là, 3 points derrière nous, à 37-34.
Tinane commettait une faute mais, sur la phase défensive suivante, elle plaçait un énorme contre et on se dit que c’est moins dangereux de monter sur un ours ou Joey Starr que d’aller défier notre sympathique intérieure.
Malgré cela, nos filles continuaient de déjouer par précipitation, déconcentration et si Léana arrivait à provoquer une grosse faute offensive sur elle, les varoises parvenaient à revenir à 37-36.
Les choses devenaient ardues car nous n’arrivions pas à conclure certaines de nos situations les plus simples et, dans le même temps, Tinane accusait le coup en recevant sa 4ème faute, compliquant de fait la fin de partie de notre équipe.
Zoé provoquait une faute en contre-attaque, et elle transformait un lancer pour porter le score à 38-36 en notre faveur.
La partie était endiablée, physique, mais correcte. Les plus robustes devaient s’imposer…
… mais à ce petit jeu, Lorena dominait et elle contrait violemment Chiara Ivaldi, ce qui est normal puisqu’elle pèse moins que la cuisse gauche de Serena Williams.
Nous perdions ce troisième quart-temps sur le score de 12 à 6, une période qui permettait aux varoises de revenir à 38-36 dans une partie que nous maîtrisions avant que notre navette ne connaisse de sérieux ratés. Que s’était-il passé ? La réponse se trouvait essentiellement dans notre taux de réussite aux tirs passé à 1/16… il n’y avait plus rien, comme sur la grille des programmes de NRJ12.
Nous nous étions bien entendu compliqué la tâche, en relançant les brignolaises, regonflées à bloc pour ce dernier acte, et en compromettant notre fin de partie avec Tinane à 4 fautes et Zoé qui était déjà bien rouge et qui avait largement dépassé le temps de jeu qui lui était médicalement imparti…
C’est notre jeune poids plume Chiara Ivaldi qui s’interposait dans une mêlée pour arracher un ballon, remonter le terrain et inscrire un panier pour mener 40-36.
Léana éprouvait quelques difficultés en recevant une faute au moment où elle essayait de récupérer un ballon mal ajusté et intercepté par Lorena Anani, puis en perdant un nouveau ballon. On pouvait de nouveau sentir le souffle de nos adversaires dans notre nuque puisque nous ne menions plus que 40-39. Chiara Ivaldi effectuait une passe décisive à Zoé qui concluait son action d’un joli shoot mi-distance, mais Brignoles revenait, et passait même devant à la faveur d’une action bien négociée à 43-42. Zoé était officiellement cramée à ce moment du match, que la fin allait être longue pour elle.
Brignoles marquait encore, puis Romane à son tour sur une passe décisive de Chiara, et enfin Eunice qui recevait une passe décisive de Romane qui arrachait un rebond offensif. Nous étions repassés devant à 46-45 et cette partie devenait angoissante. Ça agitait plein de choses dans le ventre, comme des papillons, un truc à vouloir faire une coloscopie.
Zoé trouvait Chiara qui marquait, mais Lorena Anani plaçait une claquette dans notre panier, au moment où Tinane prenait sa 5ème et dernière faute.
La tension était montée de plusieurs crans, non pas parce que les varoises étaient repassées devant à 49-48, mais bien parce que les arbitres n’avaient plus rien sifflé contre les joueuses locales depuis plus de 8 minutes… A croire que le dernier arbitre à avoir sifflé une faute contre Brignoles a été retrouvé au fond du Paillon, les pieds lestés par le coffre d’Alexandre Benalla et la carrière de Larusso. Ce fut enfin le cas après une énième tentative de pénétration de Zoé, qui marquait ses 2 lancers et redonnait l’avantage au Mba à 50-49.
Il restait 40 secondes à jouer mais notre meneuse ne se défilait pas, même au bout de la fatigue, et ne refusait pas ce dernier shoot ouvert, autant que le Portugal ne refuserait jamais de jouer au curling, un sport où on balaie. Elle rentrait un tir capital qui nous donnait 3 points d’avance avec 35 secondes à jouer.
Voilà. Ça devait se finir ainsi. Oui. Seulement comme ça.
Mais ce sport… Ce put*** de sport !…
Nous pouvions faire faute sur la montée de balle, provoquer des lancers ?
Ou bien sur un tir faire faute et offrir des lancers, même 3 sur un tir longue distance ?
Ou bien laisser faire ?
Qui sait ?
Quoi qu’il en soit, en retard sur la passe varoise qui décalait vers la droite leur pivot, nos joueuses ne parvenaient pas à contrer l’improbable tir de Lorena qui retombait dans les filets pour offrir l’égalité et la prolongation à des brignolaises en transe. Ce fût une réussite insolente qui ferait dire à Vincent Moscato dans son émission sur RMC « Putaing, elles nous ont bieng niqué ! ».
Nous perdions ce dernier quart-temps sur le score de 16 à 14 et il fallait se diriger vers une inconfortable prolongation du fait du score de 52 partout.
Et quel plaisir de voir la suite des évènements… Si nous entamions ces 5 dernières minutes avec une très bonne phase défensive qui poussait Brignoles au bout des 24 secondes, l’arbitre, qui, dans sa tête, se prenait pour Pablo Escobar, dégainait une improbable 5ème faute à l’encontre de Chiara.
Nous allions devoir terminer la partie mais personne ne savait comment, surtout que cela faisait plus de 12 minutes que Zoé n’avançait plus, en manque de rythme et surtout de fer dans l’organisme.
Brignoles prenait l’avantage par un lancer puis augmentait son avance par un joli double-pas et un lancer converti par Gaëlle, qui, sur cette action était tranchante, calembour qu’on ne lui a sûrement jamais fait…! Elles menaient maintenant de 4 points à 56-52.
Nous aurions eu besoin du savoir-faire peu recommandable de Jonathan Banks, 73 ans ce 1er février pour braquer le coffre varois à cet instant. Surtout que nous perdions 2 ballons d’affilée mais Chiara Ivaldi, dans la tourmente, trouvait les mains de Romane qui marquait, avant de marquer à son tour sur une passe de Zoé, encore un peu vivace. Nous étions revenus à 56 partout en un instant.
Et Chiara Ivaldi n’en avait pas fini car elle provoquait une faute et inscrivait sans pression ses 2 lancers, nous menions maintenant de 2 points.
Problème, comme toute saison d’Ivaldi, elle se compose de 4 actes mais ce dernier était une perte de balle qui permettait à Brignoles d’égaliser à 58 partout.
Le coach varois était en sueur, hurlant, gesticulant, encourageant, clairement, au moment où ses joueuses prenaient les devants à 60-58, il était tellement chaud que si le groupe Wham ! se reformait, il aurait pu remplacer Georges Michael en mini-short.
Mais la douche froide allait peut-être stopper ses ardeurs au moment où Zoé provoquait une faute et s’avançait sur la ligne des lancers-francs. Malheureusement, dans son état, et après 37 minutes de jeu (que le Doc, s’il devait lire cette chronique, nous pardonne d’avoir oublié les 15 minutes allouées…), Zoé allait devoir trouver une façon de stopper toute pensée parasite et tout figer à l’intérieur de sa tête, ce que Meg Ryan avait très bien réussi à faire à l’extérieur de la sienne.
Ce ne fût pas suffisant. Le premier tir de Zoé retombait de peu sur le côté, influant grandement la qualité de son deuxième tir, jeté avec désillusion.
Dans les 5 dernières secondes, Brignoles inscrivait un dernier panier, sans importance, pour remporter la prolongation 10 à 6 et le match 62 à 58.
Cette fin de match, et cette fin de 4ème quart-temps, ont été des décharges électriques, comme celle qui emportait aussi un 1er février Claude-François à l’âge de 39 ans, un mec mort une ampoule à la main, ce qui prouve qu’il n’était pas manuel.
En tout cas, le suspens avait accompagné tout le déroulé de cette partie durant laquelle il y eut plus de mouvements qu’en a eu Doc Gynéco depuis le jour de sa naissance.
Mais que dire, au-delà des émotions véhiculées et tellement propres au basket ? Elles sont positives pour les varoises et négatives pour les monégasques, mais tout le monde aura vibré, pesté, crié, et aura cru jusqu’au bout dans les chances de son équipe selon les instants.
Étrangement, cette dernière possession au 4ème quart-temps me rappelle ce match de coupe d’Europe de la Roca Team contre Kazan quand elle devait, pour s’assurer la première place de leur groupe, battre les russes de 13 points au match retour. Ce qui était le cas quand les pros menaient de 15 points avec dernière possession moscovite.
Que fallait-il faire ? Pas de basket fiction, et c’est aujourd’hui une évidence de commenter la situation une fois le match achevé mais, pareillement, ils encaissèrent dans les toutes dernières secondes un tir à 3 points qui ne donnait à Monaco que 12 points d’avance, et ainsi leur faisait perdre la première place de leur groupe. Il aurait fallu faire faute au milieu du terrain pour provoquer 2 lancers ?
Faire faute sur le tir à 3 points et envoyer l’adversaire tenter 3 tirs très lourds ?
Voilà la situation que nous avons vécue, mais nos joueuses ne sont pas des professionnelles, ce sont des jeunes filles, avec une culture tactique différente, une technique plus rudimentaire, et si des pros n’ont pas réussi à résoudre le casse-tête proposé en coupe d’Europe, pourquoi nos filles y seraient arrivées en championnat Paca ?
Alors voilà, nous avons fait ce que nous pouvions avec un effectif réduit et diminué, avec Tinane et Chiara lourdement handicapées par un arbitrage un peu aléatoire, reconnaissons-le, même si ça fait partie du jeu et n’empêchera pas le soleil de se lever le lendemain.
Mais 2 joueuses sorties à 5 fautes très rapidement, une Zoé très diminuée qui ne pouvait pas enchaîner, ça faisait beaucoup de responsabilités importantes à assumer pour les autres joueuses.
Après, les excuses proviennent souvent du camp des perdants, et il serait injuste de ne pas souligner le travail de David et l’abnégation de ses filles qui n’ont jamais baissé les bras.
Elles se sont battues, parfois bien, parfois à la limite, mais avec courage, et elles ont su magnifier leurs qualités pour renverser l’obstacle monégasque qui, au match retour, sera infranchissable à n’en point douter.
Il va se passer du temps avant ce match retour et dans l’instant, nous allions partager avec l’équipe brignolaise un buffet dont les aliments n’étaient pas dorés à la feuille d’or par Franck Ribéry mais qui serait bon et agréable. Un goûter qui serait plus rock’n’roll que si Bruno Lemaire nous offrait un Panaché Force 4 !
Avec la route du retour à faire, il fallait enchaîner, tandis que nous restions dans le coin pour visiter un peu de famille, et prendre du bon temps.
En attendant de recevoir Six Fours à l’Annonciade la semaine prochaine, voilà quelques souvenirs de ce match particulièrement accroché
Merci à toutes et tous et à bientôt.