Méditation dans les jardins du Temple

Voilà donc le moment attendu, celui de la fin de journée, après que les joutes acharnées de ces deux matches furent achevées… Ce temps calme où il fallait laisser place à la décontraction, que les enfants redeviennent de puériles petites âmes qui s’amusent…

Après une brève période de réconfort sportif auprès de la rivière, les filles voyaient revenir Ilona, toujours vêtue de son maillot bleu, vestige déjà lointain de notre match contre le Gers, et appuyée sur une belle paire de béquilles qui ne laissaient aucun doute quant à la suite de sa participation au tournoi final.

Massés dans les agréables et verts jardins du centre sportif, nous attendions avec impatience de pouvoir saisir nos jeunes sportives et communier un temps avec elles… Un temps oui, pour que les mots s’effacent, car pas nécessaires… Ce temps que seuls les parents connaissent avec leur progéniture, quand la génétique et l’atavisme prennent le relais, le dessus.

Rapidement, nos benjamines se défoulèrent et se livrèrent à divers jeux de trappe-trappe, un jeu à base d’olives…, elles s’emparèrent du porte-voix pour hurler d’incompréhensibles babillages, firent un saute-mouton, coururent pieds nus dans l’herbe fraîche, l’instant était bon… Et il ne fallait pas s’aventurer à parler basket, elles en avaient assez bouffé sur cette longue journée pour ne pas en rajouter. Les débriefs se feraient entre parents à d’autres moments, c’était bien là le nécessaire…

Toutes les bonnes choses ont une fin, et  cette courte pause avait offert le réconfort espéré, pour les filles comme pour les parents. Nous étions un instant devenu l’Arnica que l’on met sur les bleus, ce qui correspondait bien à l’état de leurs corps, mais aussi de leurs têtes.

Le lendemain allait être une journée de repos et les coaches allaient élaborer leur programme du jour. Dans cet emploi du temps, l’après-midi allait nous être réservé pour partager un moment plus long avec nos enfants. Nous étions en charge de nous procurer le nécessaire à un goûter digne de ce nom, nous allions relever le défi, comme de bien entendu.

Une autre courte histoire que je vais brièvement vous conter, très prochainement. A cet instant précis, les filles repartaient dans leurs tenues roses vers la douche salutaire qu’elles méritaient et appelaient de leurs vœux. Toujours un petit pincement au cœur ces moments-là quand même non ?… Allez, quelques photos, comme d’hab’ !

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