L’Eveil a fait flipper le Dauphin

« Une défense de merde, une attaque de merde, c’est une équipe de merde ! ».
C’est par ces mots peu amènes que la coach varoise concluait son dernier temps-mort de la partie, au moment de relancer ses joueuses sur le terrain. Pourquoi une telle diatribe me demanderez-vous ? Et bien laissez-moi tenter de vous raconter tout ça au détour des prochaines lignes.

Quatre semaines après notre dernier match contre Carqueiranne, notre équipe reprenait le cours de son championnat qui s’achevait ce samedi 27 Avril face à la belle équipe de La Garde, qui nous avait battu de 23 points au match aller. Le club varois était solidement accroché à la 2° place du championnat et comptait bien garder sa position préférentielle. De notre côté, notre petite armée bleue restait sur une belle série lors de ses matches retour puisqu’elle n’avait enregistré que des victoires.
L’équation ne comportait que 3 possibles résultats :

  • Gagner de 24 points pour finir 2ème ;
  • Gagner pour le plaisir et rester 3ème ;
  • Perdre et rester 3ème.

En gros, le seul véritable objectif pouvait se résumer à bien figurer pour confirmer la nette progression collective de notre équipe et finir avec, en bouche, la saveur particulière de l’invulnérabilité sur la phase retour.

Comme depuis le début de saison, nous allions devoir composer avec de multiples éléments contraires. Pour commencer, le match était programmé à un horaire décalé, difficile à gérer en déplacement avec la route et le repas à ingérer au meilleur moment. Autre répercussion, j’allais louper ce que je regarde d’habitude tous les samedis sur TFX, « La vie secrète des chats », et donc rater l’épisode 6, ce qui fait que je ne saurai jamais pourquoi les chats se lèchent l’anus.

Au niveau de l’effectif, les difficultés s’enchaînaient. Chiara était toujours en convalescence et concentrée à soigner cette clavicule qui avance et qui recule. Et puis, de nouveau malheureusement, elle était affectée par un drame familial qui la privait de sa grand-tante à laquelle je souhaitais rendre hommage au travers de cette introduction.
Et puis il y avait le cas de Thiziri, notre impétueuse ailière, qui payait le cumul de ses 3 fautes techniques reçues durant la saison et se voyait suspendue par la Ligue pour ce dernier match, compliquant sa fin de saison tout comme celle de son équipe.

Grâce au renfort de Manon, dont le soutien restait indéfectible, il restait à Geoffrey le choix entre 8 filles, ce qui s’avère plus qu’au Franprix quand on cherche au rayon des biscuits fourrés.

L’échauffement débutait, sur un rythme un peu faux, étrange, avec une concentration aléatoire. Le tout sous fond musical diffusé sur une grosse enceinte. On croyait même reconnaître un son de Booba, featuring Pierre Perret, dans « Ma grosse teub de renoi », qui est un remix du hit « Le zizi ».

Côté Gardéen (merci Reff), avec 23 points d’avance et un match à domicile, la coach avait la même confiance que le père Fourras s’il devait faire deviner un mot de plus de 3 lettres à Joyce Jonathan.

Quand fut venu le temps, non des rires et des chants, mais de débuter la rencontre, Geoffrey décidait de lancer Zoé, Romane, Hana, Hayam et Amélie sur le terrain du Stade Guy Môquet, dont nous pouvions célébrer la disparition un 27 avril à l’âge de 17 ans, un U18 donc… Coïncidence.

Hana remportait l’entre-deux et envoyait sa jumelle conclure le premier panier de la partie.
Sur la phase suivante, Zoé volait un ballon, et au passage se donnait une entorse à l’annulaire gauche, puis lançait Amélie pour un nouveau panier.
Elle récidivait en envoyant Hayam marquer et chercher une faute qu’elle validait d’un lancer pour mener 7-0, avec 100% de réussite dans toutes nos initiatives. C’était fou, comme le cerveau d’une de mes références préférées, Arielle Dombasle, dont c’était ce jour le 60ème anniversaire !
Les varoises essayaient de réagir mais le rythme élevé imposé par nos filles semblait les perturber.
Malgré quelques loupés consécutifs, et notamment un étonnant 0/2 d’Amélie dans son exercice favori, nous continuions de faire le jeu pour mener 9-3, et même 12-5.
Malgré tout, peut-être grisées par ce début tonitruant, nos joueuses commencèrent à se relâcher un peu et La Garde en profitait pour revenir à 14-7.
Voilà une posture bien agaçante d’ailleurs, car nous aurions allègrement pu, et même dû, mener 18 à 3.
Mais c’est ainsi, ça va, ça vient, ça te prend là comme ça.
Le temps-mort de nos adversaires allait accoucher d’un système appelé « Merguez » et ce dernier leur permettait de semer le doute et entamer leur remontée pour revenir à 14 partout dans un match qui devenait aussi dense que la nuque des Gipsy Kings.
La 2ème faute d’Hana compliquait la donne mais sa jumelle réussissait à donner un beau ballon à Amélie qui scorait pour empocher le gain du premier quart-temps sur le score de 16-14.
Une première période contrastée qui laisse des regrets car si elles avaient commencé avec plus de mobilité que des Black Blocs face à des CRS, elles avaient fini par laisser leurs adversaires recoller quand le match leur échappait complètement.

Sur la remise en jeu du 2ème quart-temps, La Garde recollait immédiatement au score à 16 partout.
Nos cadettes ne se laissaient pas abattre et redonnaient de l’élan à l’équipe pour mener 20-16 avant que Manon ne tacle une joueuse adverse dans la surface de réparation, puis ce fût au tour de Maïssa d’offrir 2 lancers à nos adversaires pour leur permettre d’égaliser encore une fois.
Sur l’action suivante, Zoé montait la balle et elle attirait 2 défenseurs sur elle.
Après une feinte créée en 1243 avant Jésus-Christ, un hipster barbu qui prenait le soleil sans écran total, elle décochait un tir longue distance qui rentrait et offrait de nouveau 3 points d’avance à L’Eveil (23-20).
Le reste du quart-temps allait être parsemé d’actions simples et ce sont Hayam et Hana, nos Bogdanoff, qui allaient se charger de constituer notre score jusqu’à la mi-temps.
Sur la toute dernière possession, alors qu’il suffisait de gérer, Hana partait à l’assaut de 3 joueuses et shootait sur une jambe, en déséquilibre. Un shoot aussi utile qu’offrir une carte cadeau Body Minute pour une épilation à Sébastien Chabal mais, chanceuse, elle obtenait une faute et marquait ses 2 lancers.
Nous remportions le quart-temps 16-10 et, à la mi-temps, nous comptions 8 points d’avance à 32-24.

On ne va pas se mentir, même imparfaite, et en nourrissant quelques regrets, nos U18 avaient proposé une très belle première mi-temps récompensée par une avance parfaitement logique.
Nos adversaires semblaient accuser le coup et avaient l’air aussi joyeuses que des identitaires qui se retrouveraient dans un concert de Raï.
Mais se profilait ce satané 3ème quart-temps, cet habituel moment de doute, d’effritement, de fatigue, cette période qui nous coûte souvent cher.
Alors je pourrais tenter de vous faire de l’intox sur celui-ci, et détourner l’attention en agitant les réseaux sociaux. Internet, c’est magique, on trouve même des gens qui disent qu’Hitler ne s’est pas suicidé en 45 mais qu’il a fui vers l’Amérique Latine, comme Manu Chao, mais en moins fun au niveau des fringues, et qu’il serait mort en 84. Il aurait appris cette année-là que le groupe Modern Talking était numéro un en Allemagne, ce qui allait à l’encontre de son rêve d’une civilisation supérieure et aurait clamsé à ce moment-là.

Mais ça ne commençait pourtant pas si mal puisque Zoé scorait sur un flotteur, et qu’elle convertissait ensuite un lancer-franc qui nous offrait 11 points d’avance.
La suite transformait le conte de fées en une histoire sordide de vieux film d’horreur.
Pas moins de 5 airballs et 5 contres encaissés sur les tentatives de tirs, c’était terrible.
Thilelli avait une action rondement menée par un « passe et va », mais elle se retrouvait à shooter dos au panier, une action qui devenait aussi crédible que si William Leymergie disait se lancer dans la pratique de la Capoeira.
Sans être transcendantes, les varoises saisissaient leur chance et montraient que leur adresse était inversement proportionnelle à la nôtre, devenue famélique durant ces 10 minutes (2/21).
Les fautes pleuvaient contre nous et offraient des « And One » malvenus qui permettaient à La Garde de passer devant pour la première fois de la partie à 36-35.
Dans la dernière minute, Zoé parvenait à envoyer Hayam au panier pour repasser devant à 37-36 mais ensuite, une nouvelle erreur de tir, puis un refus de shoot sur le buzzer de Maïssa figeaient le score de cette 3ème période à 12-5 pour nos adversaires.
Nous menions toujours d’un seul petit point à 37-36, la fin s’annonçait tendue.
Cette immense maladresse avait un coût élevé, autant physique que moral et comptable. Nous avions été tellement bombardés de contres sur ce quart-temps qu’à côté de ça, Daesch, c’est un disque de Bossa-Nova d’Elie Semoun écouté dans un fauteuil Everstyl.

Le début du dernier quart-temps était une ode à « Temps X ». En effet, les frères Bogdanoff présentaient une émission scientifique assez surréaliste, un peu comme la façon qu’Hana et Hayam avaient de jouer pendant une paire de minutes.
Si nous restions stériles en attaque, nous limitions la casse en défense. Ainsi le score évoluait peu et restait en notre faveur à 39-38.
Hayam allait se positionner au rebond offensif quand elle se fit éjecter d’une énorme poussette de Mélina Reff totalement oubliée par l’arbitre alors que ça se déroulait sous ses yeux. La jeune Mélanie Petitfils (née en 2003) avait un réflexe de grand-mère et se faisait dépasser par l’enjeu.
Honnêtement, on peut le comprendre et c’est courageux d’aller arbitrer à cet âge. Elle vint en fin de match exposer son point de vue en compagnie de son référant tutélaire Morgane Nadan-Mihic et c’était un moment très agréable.
Malheureusement pour elle, et pour nous, sur l’instant, les varoises parvenaient à marquer sur la contre-attaque qui suivait d’une louche improbable et elles reprenaient l’avantage à 40-39. Sur son absence de coup de sifflet, elle voyait sa côte de popularité devenir la même que Ceaucescu en 1989.
Il fallait repartir, et ce ne fut pas sans mal. Hayam loupait 4 lancers-francs, Amélie était contrée, Zoé se voyait sanctionnée d’un « marché » inexistant, la tension devenait palpable, mais les choix de nos jeunes filles étaient plus que contestables en attaque. Elles développaient des actions aussi compliquées qu’ouvrir une antenne « Jackie & Michel » au Vatican.
Hana écopait de sa 4ème faute et nos adversaires enfonçaient le clou pour mener 42-39.
Nous perdions encore une balle, et reçûmes 2 contres qui compliquaient clairement notre marche victorieuse. Jusqu’à l’éclaircie, quand Amélie passait parfaitement la balle à Hana qui nous permettait de revenir à 1 point de La Garde avec 80 secondes à jouer.
C’est Amélie qui entretenait l’espoir grâce à son seul lancer converti ce jour. Nous étions en position d’égalité à 42 partout.
C’est à cet instant que la coach varoise prenait un dernier temps-mort, celui de la dernière chance, durant lequel elle essayait de remobiliser ses troupes en utilisant les mots cités en introduction de cet article.
La tension du match, et le fait de n’avoir jamais rien lâché, compliquait l’issue de cette partie qu’elle devait voir gagnée d’avance. Ainsi, on peut se rendre compte à la lumière des évènements qui ont jalonné cette rencontre, que ces mots revêtaient peut-être une forme de respect face à notre résistance, presque un hommage. Cette belle équipe varoise, que nous étions en train de sévèrement secouer, sentait la victoire leur échapper tandis que, de nôtre côté, nous étions proches d’un dénouement positif et excitant.
Mettant en place les consignes, La Garde shootait mais le ballon faisait gamelle, ce qui redonnait autant d’espoir que de stress à nos joueuses et nos supporters. C’est pourquoi Geoffrey décidait de prendre à son tour un temps-mort à 13 secondes de la fin. D’abord pour calmer les joueuses, qui avaient le souffle court, puis reprendre le jeu dans la partie adverse du terrain, et, enfin, offrir une possibilité de tir intérieur ou chercher une faute. Bloquée sur l’action, Romane ressortait la balle pour Zoé qui ne pouvait que tenter un tir désespéré en cuillère qui joua avec nos nerfs et transformait cette action en drame Shakespearien, ce qui n’avait rien d’anodin quand on sait que c’est un 27 avril qu’il disparaissait à l’âge de 52 ans…
La balle effectuait un tour sur l’anneau, puis entamait le deuxième avant de ressortir mollement, un coup à se rouler en boule sur le sol en attendant la mort.
La tentative échouait et nos filles se plantaient comme un cracheur de feu qui, au lieu de l’alcool à 90°, boit du Gini et se retrouve comme un con à postillonner sur sa torche.
Nous perdions ce quart-temps sur le score famélique de 6 à 5 et le score final était de 42 partout, ce qui nous offrait une prolongation, et ainsi prendre le risque de louper la sortie du nouveau clip de Frankye Vincent.
Mais il faut savoir rester digne et connaître ses priorités.

Ce même 27 avril, en 1986, Tchernobyl explosait, et les retombées radioactives se faisaient sentir encore aujourd’hui. Sinon comment expliquer rationnellement le 2/28 aux shoots de ce dernier quart-temps ? Malgré cela, nous étions toujours debout et les filles étaient prêtes à essayer de décrocher cette dernière victoire de la saison.
En face, La Garde resterait à 5 fautes d’équipe pendant les 5 prochaines minutes mais il ne fallait pas les sous-estimer car elles aussi faisaient face à une crise de maladresse dont elles allaient devoir résoudre les causes.
Enfin, il importait de surveiller particulièrement Moana Chambon et Séverine Mattei, les deux 3ème année varoises, qui jouaient avec la PNF de leur club, et pesaient 71% des points de leur équipe.

La Coach varoise allait nous faire profiter de la qualité de ses cordes vocales durant toute la prolongation, haranguant ses troupes, disputant chaque action, mettant sous pression les arbitres, on sentait bien que la confiance du début de partie s’était évaporée.
Les varoises marquèrent d’entrée mais Thilelli égalisait avant de prendre une faute en râlant.
Romane perdait la balle et, sur la phase suivante, l’expérimentée Moana Chambon tentait un tir à 3 points qu’elle loupait tandis que Thilelli la bloquait efficacement d’un solide écran de retard.
Zoé relançait la machine niçoise en passant le ballon à Amélie qui se faisait contrer et La Garde prenait la tête à 46-44 quand il restait 3 minutes à jouer. Romane égalisait. Tension.
Hana interceptait une balle et redonnait un avantage de 2 points à nos cadettes à 2 minutes du terme de la rencontre.
La tension était vraiment palpable, à l’image des vociférations légitimes du clan niçois quand, sur un rebond offensif, Sofia Hassayoune sortait la balle qui lui était rendue par le corps arbitral.
Zoé veillait au grain et interceptait la remise en jeu mais la phase d’attaque ne fut pas convertie.
Sur le retour, les varoises scoraient et obtenaient un lancer de plus consécutif à une faute d’Amélie, sa première et seule de la partie. Mais qui redonnait l’avantage à La Garde qui menait alors 49-48.
Tout devenait difficile, manque de puissance, de lucidité, de fraîcheur, les positions étaient approximatives, les tirs hasardeux, et dans les 2 camps, ça tanguait sévèrement. Les varoises avaient autant d’occasions de plier le match que nos U18 en gâchaient.
Cette fin de match n’était qu’un long supplice. Même Jésus sur la croix, si on lui avait proposé d’échanger sa place pour vivre ces dernières minutes aurait dit : « Non, ça va, je suis bien, il y a du soleil, avec ma barbe, dans deux mois, j’ai un look de surfeur basque, je vais tomber de la pécheresse un peu hot à Biarritz ».
Un match se dispute jusqu’à la dernière seconde et Thilelli allait l’apprendre à ses dépens.
Alors qu’elle désertait sa zone de défense, comme elle l’avait déjà fait au 1er quart-temps pour tenter de presser son adversaire, Moana Chambon héritait de la balle et déclenchait un tir longue distance. En retard, notre jeune arrière ne faisait pas l’effort nécessaire pour combler les 50 derniers centimètres qui la séparaient de son attaquante. Le geste se dépliait élégamment et le ballon transperçait cruellement nos filets. L’écart venait de devenir insurmontable, le score était plombé et le tableau d’affichage indiquait 52-48 pour La Garde. On peut le dire, la 6 varoise venait de nous enfoncer un immense coup de poignard, jusqu’à la garde. Au passage, elle finissait la rencontre avec 28 points au compteur.
Geoffrey, avec un G, comme Georges Descrière, celui qui a longtemps incarné le personnage d’Arsène Lupin, le gentleman cambrioleur, allait tenter de réaliser un improbable hold-up en prenant son dernier temps-mort. Un baroud d’honneur ? Un coup de poker ?
L’idée était de faire shooter rapidement une de nos ailières puis de tenter de récupérer la balle, mais rien de ce plan ne vit le jour. Les filles se repassèrent le ballon, un peu désorientées, et c’est Thilelli qui loupait un long shoot sur le buzzer, sans conséquence supplémentaire. Les varoises pouvaient exulter, elles avaient senti passer près le boulet.
Nous perdions la prolongation 10-6 et le match sur le score final de 52 à 48.

Alors comment conclure sur ce match ? Comment positionner le curseur d’évaluation et quels critères retenir ? Nous avions tenté 98 tirs durant ce match, une immense gabegie, surtout quand on sait que durant les 20 premières minutes, nous avions scoré 32 points, et que durant les 25 suivantes, seulement 16.
2/21 au 3ème quart-temps.
2/28 au 4ème quart-temps.
Cette adresse totalement disparue, c’était un mystère, à l’instar de l’identité sexuelle d’Amanda Lear ou de la séparation en pleine gloire des Fréro-Delavega. Mais il faut garder du mystère si on veut continuer à rêver… Vous imaginez si on apprenait que le mythe du Loch Ness n’était en réalité que le ténia de Gérard Depardieu ?

Ce qui ressort en fin de compte c’est que nous avons vécu une saison compliquée, l’équipe n’a pas été épargnée par les difficultés, les blessures, et malgré tout, chaque équipe rencontrée cette saison a éprouvé de profondes difficultés à nous écarter, ou bien les avons-nous battues.
Nous avons joué sans intérieure de formation, des grandes comme on en trouve à Carros, Fréjus, La Garde, Roquebrune, etc…
Et nous avions une armée de 2003, des première année qui ont tenu la dragée haute à tous leurs adversaires. Beaucoup nous avouaient n’avoir pas reconnu nos joueuses qui prirent en quelques mois expérience et maturité.

Et il faut savoir repérer ces changements, les valoriser, les chérir, comme on peut le faire de chaque instant passé en bonne compagnie car la vie est trop courte, comme le biopic du petit Grégory.

Le travail paye, toujours, et les filles ont su s’améliorer, progresser, devenir compétitives.
Romane, avec patience et abnégation a su remonter la pente et, au vu de nos derniers matches, ce long chemin de rédemption et de convalescence ne fut pas vain.

Il sera temps de faire des bilans individuels plus tard, là, il faut digérer le plus grand regret de cette saison, c’est qu’elle s’arrête fin avril et n’offre rien de plus aux joueuses pendant les 2 prochains mois…

Avant de voir ce que nous réserve les mois à venir, profitons des derniers souvenirs de la saison régulière en regardant ces quelques photos.

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