Le Tournoi de RCM – Première sortie pour Geoffrey mais dernière pour l’équipe

Après le tournoi d’Antibes du 14 mai dernier, nos filles ont continué de s’entraîner avec régularité et ont fait connaissance avec leur nouveau coach, Geoffrey. Le nouvel effectif a été réuni pour commencer à s’habituer aux méthodes du nouvel entraîneur qui est en phase d’observation et de compréhension pour le moment. Les choses sérieuses seront pour la rentrée de Septembre.

Néanmoins, après presque 6 semaines de cohabitation, certaines phases de jeu, travaillées dans l’étouffante chaleur du gymnase Apollinaire, méritaient d’être testées en match. Ce fut chose faite lors d’une brève rencontre organisée contre les cadettes du club.

Mais c’est Roquebrune qui allait donner l’occasion à l’équipe de s’étalonner, malgré la fatigue d’une longue saison. En effet, le 11 juin, le club Roquebrunois organisait son tournoi U15 et proposait à nos filles de s’y inscrire. L’Eveil allait rencontrer les adversaires suivants : Saint-Barthélémy, Cannes, Roquebrune et une équipe italienne, Diano Marina.

Pour le premier match, programmé à 9h15, le rendez-vous était donné à 8h20 sur le parking de la salle Valgelata. A notre arrivée, un doute s’est installé, subrepticement, car tout était fermé, si ce n’est les bureaux de vote pour le premier tour des législatives. Le doute fut dissipé à l’arrivée de Pierrette qui mettait alors tout en marche.

Comme pour le précédent tournoi, je laisserai quelques lignes sur chaque match ainsi que le score final. Place à la compétition et à ses règles particulières. 2 fois 15 minutes jouées en continu, 1 temps mort par période, 4 fautes par joueuse maximum. Les 2 premières qualifiées assureront leur place en finale.

Le groupe du jour comprenait Thileli, Maïssa, Thiziri, Camille, Chiara, Zoé, renforcé des jumelles Hana et Hayam, et complété par Axelle, fraîchement montée en U15. Yvonne,  soumise à des obligations familiales, louperait le tournoi.

 

Eveil bat Roquebrune sur le score de 72-25

Comme à chaque fois, un premier match joué de bonne heure, après un peu de route et d’assoupissement, c’est plutôt compliqué. Pour les 2 équipes, la route en moins pour les locales et Zoé, heureuse de pouvoir bénéficier du confort de vivre à 100m de la salle. Roquebrune se présentait avec 6 filles dont Sanya, Carla qui a encore grandi, Emilia et Laura, aussi grande qu’athlétique, et aux progrès fulgurants.

Après un entre-deux d’usage, remporté par nos hôtes du jour, les échanges pouvaient commencer. Assez timidement en fait. Emilia faisait quelques percées pour semer la pagaille dans notre défense, mais nos filles tenaient le choc. Peu à peu, l’huile lubrifiait les rouages de notre collectif et la balle circulait vite pour atteindre le panier adverse. Au bout de 6mn, le score était de 12-7, puis au bout de 9mn, il était de 22-7, et à la mi-temps, 32-12. La messe semblait dite mais les filles allaient nous donner encore un peu de plaisir en début de 2° mi-temps.

En effet, à la reprise, pendant 3mn, elles réussirent tout ce qu’elles entreprenaient et faisaient un 100% de réussite aux tentatives de shoot. Elles passaient 12 points d’affilée à nos adversaires qui avaient déjà la tête à leur prochain match et prenaient soin de leur condition physique.
La 2° mi-temps s’achevait sur le score de 40-13 et au final sur 72-25.

Le premier test matinal était passé, et réussi. Nous allions nous diriger vers une grande inconnue : cette équipe italienne qui semblait physiquement plutôt bien armée.

En attendant, voilà quelques images de ce premier match :

Diano Marina bat l’Eveil sur le score de 36-31

Nous voilà donc avec nos minimes prêtes à en découdre avec nos adversaires frontalières. En effet, les transalpines, nombreuses et dotées de bruyants supporters, étaient venues avec l’ambition d’accrocher la victoire dans ce tournoi. Ce match contre les niçoises devait leur donner l’occasion d’asseoir leur supériorité. Supériorité supposée puisque, ne les ayant pas vues jouer, le constat se faisait sur le gabarit des joueuses. Ce ne sera qu’après le match que nous apprendrons qu’il s’agissait de cadettes, ce qui livrait une explication plus rationnelle à la donnée physique des joueuses. A savoir qu’en Italie, les cadettes sont considérées U16, donc à la croisée de nos U15 françaises.

Le match commençait et, se heurtant déjà au physique bien charpenté des italiennes, nos filles allaient mesurer aussi ce que veulent dire les mots « intensité » et « envie ». En effet, comme des romains privés de pâtes pendant des jours, elles se jetaient, affamées, sur tous les ballons qui traînaient, en l’air, au sol, partout. Elles densifiaient toutes les conquêtes de balles et montraient qu’aucun panier ne serait facile. A dire un peu la vérité, c’était souvent limite dans les interventions et elles allaient d’ailleurs commettre 25 fautes sifflées pendant le match, sûrement pas loin du double avec celles non sanctionnées !

3 fautes en 2mn sifflées contre nous, nous prenions l’eau de toutes parts, nous étions menés 7-0, puis 10-2. Geoffrey prenait son temps-mort juste après avoir encaissé un tir à 3pt qui faisait comme un trop plein de lave dans le Vésuve…

Néanmoins, on commençait déjà à voir poindre des gestes d’énervement, de frustration, et ces signes étaient accompagnés d’une réelle déconcentration dans l’application des consignes. Notre réussite aux tirs était famélique, tant aux lancers-francs, qu’aux autres postes. 4/18 aux lancers, 4/22 à 2 points, 0/6 à 3 points, mais, malgré cela, nous avions réussi à passer un 10-6 à nos adversaires pour revenir dans la course à la mi-temps, achevée sur le score de 16-12. Ces 4 petits points de retard n’étaient pas rédhibitoires.

La deuxième mi-temps allait être très dense encore une fois, et l’écart au score de nature à rendre cardiaques les spectateurs. En 1mn, nos U15 avaient refait leur retard à 16-16, et ce score allait tenir pendant 4mn. Ce laps de temps était un mélange d’occasions ratées et de défense acharnée.

Ce jeu de chat et de souris allait durer de longues minutes puisqu’avec encore 2mn à jouer, nous pointions derrière les italiennes, le score était de 28-27 en leur faveur. Chiara égalisait sur un lancer à 28 partout et elle prônait l’apaisement, le calme, notre équipe sombrant parfois dans l’excitation et l’euphorie, pour tomber dans la détresse la seconde d’après. Il fallait retrouver nos esprits !

Les lancers-francs, qui devenaient le sujet d’une sordide histoire de maladresse, allaient pourtant être au cœur du dénouement de ce match. Chiara, Maïssa, mais aussi les filles de Diano Marina, faisaient durer le suspense, de telle sorte qu’à 29 secondes de la fin de la partie, nous étions menés 31-29.

C’est alors que Thileli déboulait, lancée comme une bombe vers le panier adverse, et partait au double-pas. Le ballon n’osait pas contredire notre petite meneuse et rentrait dans le filet. Thileli, quant à elle, obtenait en plus la faute et donc un lancer qui pouvait nous faire passer devant. Les filles laissaient exploser un peu prématurément leur joie car il restait 24 secondes à jouer… Thileli manquait son lancer, nous étions à 31 partout, et Geoffrey n’avait plus de temps mort pour calmer son petit monde. Chiara essayait encore de ramener un peu de raison dans l’équipe mais la foudroyante contre-attaque italienne qui venait de se lancer nous coûtait 2 points, et une faute, dont le lancer fut converti. Nous étions de nouveau menés 34-31 mais avec 20 secondes à jouer. Pas de précipitation, surtout, et prendre le temps de déclencher la meilleure attaque possible, celle qui pouvait donner un panier avec une faute, ou un tir à 3 points, histoire de recoller au score, ce qui nous aurait offert une étouffante prolongation. Le jeu est placé, et Chiara appelle la balle dans l’aile gauche.Camille prenait l’option du tir longue distance mais la balle rebondissait et était récupérée par Diano Marina qui plantait le dernier et insurmontable panier de leur victoire. Nous étions menés 36-29 et dans les 6 dernières secondes, Thileli avait beau transformer ses deux lancers, nous perdions le match sur le score de 36-31.

Avec une sorte de déception, certes, mais aussi des leçons à en tirer. Ne pas paniquer, rester concentrés, éviter les déchets aux shoots (nous finissons le match à 11/40 aux lancers, 10/44 à 2 points, et 0/11 à 3 points), faire preuve de combativité, ce qui a été le cas sur un match qui comprenait beaucoup d’agressivité. Cette défaite permettait de remettre les choses en place, et offrait une perspective de revanche sur la potentielle finale du jour, encore fallait-il se ressourcer efficacement et gagner les matches suivants. En effet, même si c’est Cannes que nous allions affronter, elles n’allaient pas nous dérouler le tapis rouge…
En attendant, voilà des photos de ce match musclé :

Eveil bat Cannes sur le score de 66-19

La tête encore un peu sonnée par la partie précédente, les filles allaient entamer leur 3° match de la journée contre les cannoises. Comme je le disais, nos adversaires n’allaient pas nous dérouler le tapis rouge. Pour débuter le match, et pour rejoindre le parquet de la salle, il fallait descendre les marches du gymnase, le contraire du protocole en vigueur au palais des Festivals cannois.

De match, il n’y en eu pas vraiment pour être honnête, et difficile de dépeindre les non évènements de la partie. Et cela dit sans manquer de respect à nos valeureuses adversaires qui ne déméritaient pas, mais qui étaient totalement submergées par le jeu rapide de nos filles. 14 à 7 au bout de 5mn de jeu, le score allait enfler à 27-9 puis 33-12 à la mi-temps.

Le turnover était engagé et les 9 joueuses de l’Eveil se répartissaient le temps de jeu proposé par coach Geoffrey, pas spécialement inquiet ni vraiment challengé pour le coup. Il donnait quelques conseils de placements aux unes et aux autres, avec toujours à l’esprit le prochain match et, surtout, la finale revanche qui se profilait contre les italiennes.

Au début de la 2° mi-temps, un 17-2 venait clore les débats et irriter quelque peu les supporters de nos adversaires. En effet, les cannoises, probablement moins habituées aux défenses rugueuses pratiquées en ligue, se plaignaient d’un certain excès d’engagement de nos joueuses. Pour ma part, même si je comprends que l’ampleur du score aurait pu freiner un peu les ardeurs de l’Eveil, je n’ai pas vu de geste déplacé de la part de nos filles. La défense est un état d’esprit, et se pratique avec ferveur quand on veut conquérir le ballon. Dommage d’avoir tendu les nerfs des forces en présence alors qu’il n’y avait rien d’agressif ou de méchant dans ces actions.
Cette mi-temps se terminait sur le dernier panier d’Axelle et le score de 33-17. Le tableau d’affichage montrait 66-19, un différentiel de 47 points en notre faveur, le même écart que contre nos hôtes Roquebrunoises.

Il restait à gérer un dernier match avant de, selon toute vraisemblance, rejoindre la finale de ce tournoi. Il allait se dérouler contre nos vieilles connaissances de Saint-Barhélémy.
En attendant, quelques souvenirs de ce match :

Eveil bat Saint-Barthélémy sur le score de 70-15

Bon, mine de rien, et ce même si l’équilibre des matches et la répartition des temps d’activité et de repos avaient été bien prévus, les joueuses du tournoi commençaient à en avoir plein les pattes.
L’Eveil allait, avec ce match, jouer sa qualification pour la finale du jour.
Saint-Barthélémy, club cher à Nicole Manca, avait été amputé de nombreuses joueuses depuis l’année écoulée… En effet, Sophie allait au Cavigal en U15, Marie rejoignait le Cavigal en U13 et les jumelles Hana et Hayam rejoignaient l’Eveil. Et d’ailleurs, elles allaient être alignées pour ce match contre leur ancienne équipe, toujours avec une petite forme d’émotion forcément.

Avec courage, nos adversaires niçoises se lançaient dans la bataille mais allaient vite déchanter.
12-0, puis 22-2, puis la mi-temps déjà atteinte sur le score de 35-4. Ça allait Citius, Altius, Fortius pour nos adversaires qui baissaient naturellement les bras.
Le coach essayait de les motiver, sur la base du travail pour les prochains matches, mais il lui était difficile de faire réagir ses filles, on peut le comprendre.

La 2° mi-temps n’allait pas vraiment changer. Nous allions marquer encore 35 points, mais nous allions en encaisser 11. Maïssa faisait sa dernière faute mais rien ne bougerait vraiment plus. La victoire, acquise 70-15, était lourde. Quelques clichés de ce moment :

Finale Diano Marina contre l’Eveil – La revanche

Le dernier match du jour, qui allait désigner le vainqueur du tournoi, allait prendre place.
Les filles avaient déjà disputé 4 matches, pour un total de 120 minutes passées sur le parquet.
Geoffrey s’était isolé avec ses joueuses dans les vestiaires, leur prodiguant d’abord des consignes tactiques, mais surtout pour leur tenir un discours punchy afin de les motiver au moment de prendre leur revanche. Jana Chawhan arrivait dans la salle pour arbitrer cette partie, et on sait avec quel brio elle sait mener ses matches. Tout était bien en place, juste après l’échauffement. Nos minimes allaient pouvoir tenter de répondre encore au défi physique des cadettes transalpines.

A noter qu’une partie du public cannois semblait avoir pris fait et cause pour les italiennes, après tout, ce sont des choix qui peuvent paraître étranges mais restent légitimes selon la conscience ou l’esprit de chacun.

Comme lors du match de phase qualificative, les échanges allaient être intenses, musclés, et le score serré. Tout cela avait tendance à crisper le jeu, les joueuses, et les supporters bien entendu. Le bras de fer engagé tenait toutes ses promesses. Quand Zoé rentrait son tir à 3 points, sur l’action suivante, les italiennes transformaient le leur, et jamais une équipe arrivait à se détacher de l’autre.

Le jeu très physique développé avait pour conséquence la multiplication des fautes. Ainsi dans cette mi-temps, 10 fautes allaient être sifflées de chaque côté, et 3 rien que pour Thiziri, forcément handicapée dans sa gestion défensive. Accessoirement, Geoffrey se retrouvait avec un casse-tête à résoudre puisque qu’aux 3 fautes de Thiziri s’ajoutait la blessure de sa sœur Thileli.
Malgré ces avanies, Chiara arrivait à transformer 1 lancer juste avant la pause, et nous n’étions  plus menés que de 2 points, sur le score de 23-21.

La pause allait faire du bien, histoire de réhydrater les filles, les faire souffler, et permettre de garder la concentration. Geoffrey allait distiller de précieux conseils pour aider nos joueuses à rester dans le rythme, ne pas craquer, et livrer leurs dernières forces dans le combat. 135 minutes de jeu déjà, les corps éprouvés par les nombreuses joutes du jour, les filles repartaient donc à l’assaut…

Dans un petit jeu de chat et souris, encore une fois, les débats allaient de nouveau s’équilibrer, ce qui constituait en soi déjà une performance intéressante contre ces adversaires. Thiziri commençait à ressentir quelques douleurs abdominales et commettait sa 4° et dernière faute, elle quittait ses partenaires mais allait pouvoir se reposer. Avec 2 points d’Hana, l’Eveil venait de réussir un 6-4 et égalisait donc à 27 partout. Et enfin nos joueuses allaient avoir un petit moment de grâce et trouver de la fluidité dans le jeu. Elles réussissaient un 5-0, dont notamment un panier en force et avec vigueur de Zoé qui marquait en provoquant la faute de son adversaire, pour un lancer réussi, ce qui tranchait avec la maladresse aperçue lors du match de poule. C’est à cet instant que le coach italien prenait un temps mort pour casser évidemment notre dynamique car, sur ce début de 2° période, nos filles venaient de réussir un 11-4 fort encourageant.
De notre côté, il fallait apprendre à gérer le score puisque nous menions. Je sais que je vais faire référence à un très vieux truc mais j’ai eu l’impression pendant de nombreuses minutes de revivre la demi-finale de coupe du monde de football 1982. La France flamboyante de Platini et Giresse qui finit par mener 3-1 en prolongations avant que Rummenigge et Fischer viennent nous ramener à la réalité… Pratiquer un jeu en adéquation avec les qualités individuelles et collectives des joueuses en place, mais au risque de se faire remonter. Ce que je veux dire c’est que la gestion, nécessaire physiquement, n’est pas forcément dans les habitudes de notre équipe. Ainsi, avec un jeu moins rapide et plus posé, plus statique, nous risquions de quelque peu déjouer. Avec moins de courses en attaque, et la fatigue aidant, nous perdions de précieux ballons qui faisaient craindre le retour en force de nos adversaires. Mais cette fatigue faisait ses ravages dans les 2 camps et les italiennes manquaient à leur tour de précision, pendant que l’Eveil contestait toutes les actions possibles avec son énergie restante. Il restait 10 secondes à jouer, et plus rien ne changerait. Nous empochions le match sur le score de 39-34. Les filles pouvaient exulter, elles venaient non seulement d’empocher la victoire sur ce tournoi, mais avaient réalisé l’exploit de battre ces redoutables cadettes en prenant une habile et méritée revanche. Leur joie faisait vraiment plaisir à voir, leurs cris et chants montraient combien cette victoire acquise dans la douleur avait quelque chose de salvateur. De libérateur. De fédérateur. Toutes les filles avaient apporté leur écot à cette longue journée et c’est ensemble qu’elles allaient pouvoir célébrer l’accomplissement de leur victoire.

Forcément, on pense aux filles, Axelle, Zoé, Thileli, Maïssa, Thiziri, Camille, Hana, Hayam et Chiara, mais bien entendu à Geoffrey qui, pour une première sortie officielle, plaçait le curseur d’exigence sportive assez haut, tout comme celui de l’attente des supporters d’ailleurs ! Enfin, ne pas oublier non plus les filles qui, au long de cette année, ont permis de travailler à chaque entraînement, alors merci aussi à Romane, Aya, Kim et Inès, et enfin merci aux préceptes sans cesse ressassés de Michel et Régis.

Il nous restera à confirmer la saison prochaine les promesses entrevues durant ce tournoi. Merci à Roquebrune pour son accueil et ses délicieuses crêpes au Nutella !

Les vacances sont maintenant quasi officielles, et nous reverrons tout le monde à la rentrée avec beaucoup de plaisir ! Et oui, j’ai des images de la finale à vous proposer, mais aussi celles de la remise des prix. Une coupe remise à Geoffrey de la part des filles, heureuses de pouvoir lui offrir officiellement et symboliquement les clés de ce nouvel attelage qu’elles forment aujourd’hui !

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