Coup de froid à Fréjus

Et nous étions réunis en ce 18 décembre pour le troisième et dernier épisode des affrontements contre Toulon, et, accessoirement pour le dernier match de l’année avant repos, fête, chocolats, cadeaux et gras sur le bide !

Cela dit, ce match allait s’avérer comme un sacré plat de résistance pour nos estomacs fragiles. Nous étions toujours privés d’Inès, toujours convalescente, et de Camille qui devait, ce dimanche, peaufiner les derniers réglages techniques avec la sélection U13.

Il est évident que l’entraîneur varois avait retenu le déroulement du match disputé 15 jours plus tôt et que, malgré la proximité de Noël, il n’allait faire aucun cadeau à nos filles. Il enregistrait le retour de Lola Lesmond et envoyait ses troupes sur un échauffement très dense et appliqué, histoire de donner le ton question physique. Nos filles quant à elles s’échauffaient avec le sourire, et dans le rythme de la musique dispensée par nos hôtes. Seule Thiziri semblait affaiblie, des maux de gorge et une fièvre tenace la nuit précédente l’avaient quelque peu assommée.

Mais il fallait procéder à la joute promise, et on peut dire que de round d’observation il n’y eut point. Après 3 allers et retours, les filles avaient déjà les mains sur les genoux et la langue pendante façon loup de Tex Avery. C’est normal quand on part sur un tel rythme, il faut attendre le second souffle. Mais les basketteurs savent que la récupération, la gestion du tempo, cela se fait en attaque. Et là, les varoises avaient décidé de ne pas nous laisser respirer, imprimant une presse tout terrain de tous les instants, ce qui allait beaucoup perturber notre fluidité de jeu. Et je dois avouer que cette presse, au-delà de son efficacité, était particulièrement bien effectuée par des joueuses appliquées et rigoureuses. On voit bien que le projet Interligue faisait partie intégrante de la feuille de route de nos adversaires et qu’elles n’allaient certainement pas se laisser bousculer et risquer leur non-qualification.

C’est donc un rouleau compresseur qui entamait son travail contre notre équipe qui avait des soubresauts héroïques, tout autant que le manifestant inconnu en eut face aux tanks de la place Tian’anmen en son temps…

Premier quart-temps bouclé 21-10, puis le deuxième 22-10. Menés 43-20, cela ne différait finalement pas tant que ça de notre dernier match contre elles, mais la physionomie de la rencontre ne laissait planer aucun doute sur son issue. Si nous avions été capables 2 semaines auparavant de remettre le train sur les rails, cette fois, même avec une Ysae bien contrôlée, la montagne semblait trop haute à gravir.

Et pourtant, l’illusion de la troisième période perdue seulement 14-10, quand la presse se desserrait et quand les varoises eurent de réelles sautes d’humeur et de frustration, aurait pu faire croire à un come-back tonitruant. Mais le coach adverse se ressaisissait tout comme il secouait son équipe pour remettre en place sa mission de destruction massive pendant que nos valeureuses minimes s’éteignaient peu à peu… 5 fautes pour Maïssa, Chiara et Zoé, il fallait se résoudre à baisser pavillon et rendre les armes, ce que nous faisions par un score de 25-13 et un score final de 82-43, 39 points d’écart. Les varoises validaient leur ticket pour l’Interligue et démontraient encore une fois leur force collective sur ce match.

Nous leur souhaitons tout le meilleur pour les déplacements en Corse, Marseille ou Lyon, les matches seront disputés, assurément.

Quant à nos filles, elles étaient récompensées de leurs efforts par une pause au McDo et un repas collectif offert par le club. Après l’effort, le réconfort, et donc une fois les burgers engloutis, il y eut des petits sapins de Noël et du chocolat maison confectionnés par Céline, voilà une bonne façon de lancer la saison festive !

Quelques images, toujours, de cette partie, et à l’année prochaine !

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